Tupinamba

France antarctique », présente un témoignage sans équivalent au XVIe siècle sur les indiens Tupinamba du Brésil et leur anthropophagie habituelle. Il écrira et publiera ce livre à son retour du Brésil. Les Tupinamba sont loin d'être un mythe cependant, et pratiquaient l'anthropophagie. Jean de Léry, à l'instar d'André Thevet, ira lui aussi au Brésil en tant que protestant et partagera la vie des Tupinamba pendant plusieurs mois, après avoir été chassé du fort où les protestants résidaient. Ces quelques

Dissertation n°2 Dans son essai Des Cannibales (1580), Montaigne, se lance dans un dithyrambe de la société des Tupinambas du Brésil et dénonce la société européenne, qui repose sur le triomphe de la technique : « Ce n'est pas raison que l'art gagne le point d'honneur sur notre grande et puissante mère nature ». Pensez-vous, comme lui mais quatre siècles plus tard, que l'homme aurait tout intérêt à vivre conformément à la nature ou qu'au contraire

grandeurs matérialiste des blancs. I. Le récit d’une rencontre qui va dans le sens de la pensée commune au XVIe : la supériorité des européens sur les sauvages A. Mise en place et rencontre des personnages -Situation initiale : surprise des Tupinambas Ex : « fort ébahis » cumulations de deux termes intensifs qui soulignent l’étonnement des indigènes et justifie la rencontre -Elaboration : la rencontre se transforme en dialogue Ex : marques du dialogue : guillemets, tirets B. Le choc

service. En fait, il a surtout lu la relation d'André Thevet (c'est le cosmographe qu'il critique au début de cet essai) et surtout celle de Jean de Léry, Histoire d'un voyage en terre de Brésil (1578), qui décrit longuement les coutumes des indiens Tupinamba (Caraïbes) du Brésil. Il a sans doute aussi lu le pamphlet de Bartolomé de Las Casas, La Dévastation des Indes (1552), violente dénonciation du génocide commis par les Espagnols en Amérique. Thèse : Montaigne démontre que malgré les apparences des

L’utilisation perpétuelle de la raison est fondamentale, elle représente la base de l’humanisme. Elle est le sentiment ressenti permettant à l’esprit de se questionner. Jean de Léry, auteur de l’un des textes du corpus découvre de l’esprit chez le Tupinamba, il observe du bon sens, de la raison. Léry exprime le bon sens de l’indigène dans la Litote « lequel comme vous jugerez n’était nullement lourdaud », Montaigne s’accorde avec lui : « La plupart de leurs réponses et des négociations faites avec eux

pensée. Dans le second corpus de Jean DE LERY Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, L’auteur utilisent l’expérience qu’il a vécu au Brésil pour essayer de faire réfléchir les Européens sur les préjugés qu’ils tenaient à l’égard des Tupinambas. Jean DE LERY contredis les Européens et va jusqu’à les rabaisser en disant que les habitants de la terre du Brésil sont bien plus fort, et plus robustes qu’eux. Dans le dernier corpus de Michel DE MONTAIGNE Les Cannibales L’auteur accompagne

relativisme culturel en soulignant qu’il faille préférer la raison à la voix commune. Selon lui, la culture civilisée n’est pas toujours la plus proche de la vérité. Il fait dans son texte une comparaison entre les européens et la tribu brésilienne des Tupinamba, qui montre la barbarie des actes commis par les européens vis-à-vis de ce peuple. Au XVIIIème, Diderot publie son Supplément au voyage de Bougainville, dans lequel une opposition est faite entre la société européenne et l’organisation tahitienne

« Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil », J. De Léry 1578 Texte difficile : Phrases longues avec bcp de détails Tournures syntaxiques qui sont plus employés de nos jours. Vocabulaire qui n’est plus courant. Dans la comparaison entre les tupinambas et les européens, lesquels sont supérieurs selon Léry et sur quels points ? LES FORMES DE L’ARGUMENTATION : I. Démontrer : On s’appuie sur des faits réels, vérifiables et incontestables -> vérité. Présence de connecteurs logiques et de l’objectivité

Européens au peuple Tupinamba du Brésil dans Des Cannibales, Montaigne essaie de montrer la « barbarie » de l’action destructrice des Européens. Ses descriptions des Tupinamba soulignent pour les lecteurs la perfection de leur harmonie avec la nature. Leur mode de vie surpasse toutes les imaginations de « l’âge d’or » et il compare ce peuple « naturel » et « pur » aux fruits sauvages qui sont menacés par le goût corrompu des Européens. Selon Montaigne, l’innocence des Tupinamba est plus pure que l’état

(ex : « me fit » ligne 5), nous rapporte (au discours indirect) le dialogue entre un brésilien et un européen, tout en incluant des passages de la conversation au discours direct. On remarque ainsi que le français calcule ses répliques pour que le Tupinamba puisse comprendre ses dires car il le considère comme inférieur à lui-même, puis par la suite un retournement de la situation on constate que ce « sauvage » est tout de même érudit et qu’il comprend tout à fait les dires et que par conséquent il