Ubu Roi Le Personnage

mettant en scène des personnages issus de la mythologie gréco-latine, en prétendant que « les grands sujets qui remuent fortement les passions doivent toujours aller au-delà du vraisemblable ». Ainsi, dans Andromède, véritable tragédie à machines et en musique, commandée par la Cour en 1650, l’auteur du Cid, représente sur scène, devant un public ébahi, des apparitions de dieux et déesses de l’Olympe. Par conséquent, le réel n’est ici évoqué que dans la mesure où les personnages principaux ont un lien

vous appuyant sur cette œuvre, celles vues en cours, et vos connaissances personnelles. De tous temps, la représentation du pouvoir et des puissants a fasciné les dramaturges et les écrivains en général : que ce soit dans l’Antiquité avec Œdipe Roi de Sophocle ou de manière plus contemporaine comme dans Caligula d’Albert Camus. À travers différentes manières, chacun veut se démarquer de l’autre et montrer que son œuvre est unique parmi celles existantes. En 1945, Albert Camus écrit Caligula dans

théâtrale, son éventuel sous-titre et la liste des personnages. Rédigées par le dramaturge, elles ne sont pas jouées et concernent seulement les lecteurs. Elles donnent des indications sur : o la thématique de l’intrigue souvent suggérée par le titre ; o les références littéraires de la pièce et son genre dramatique parfois cité dans le sous-titre : comédie, tragédie, tragi-comédie, drame… o l’identité, le statut social et familial des personnages ; o les lieux de l’action théâtrale ; o les registres

critique en caricaturant Oral : - répondre à une argumentation à l’oral - lire une scène de théâtre - dire une scène de théâtre après l’avoir mise en scène & Lecture cursive (au choix) : Ubu Roi, Jarry ; Antigone, Anouilh ; Cyrano de Bergerac, Rostand Remarques 1) La lecture cursive : Ubu Roi, lecture plus complexe, a été donnée car certains élèves avaient déjà lu auparavant dans l’année, Macbeth de Shakespeare. Ils pouvaient ainsi appréhender la visée parodique de l’œuvre de Jarry. Bien

1EL. ''Pour nous, au théâtre, la Parole est tout, et il n'y a pas de possibilité en dehors d'elle'' disait Antonin Artaud dans Le théâtre et son double en 1938. Il y déplore que le ''théâtre de la parole'' exclue la mise en scène, le jeu des personnages, tout ce qui peut se passer sur une scène, car la parole est ici Reine. Cette vision du théâtre comme le ''simple reflet matériel du texte'' est attribuée par l'auteur uniquement à l'Occident. La mise en scène peut pourtant aider à denoué l'intrigue

d’émotion. Le théâtre peut chercher à faire rire le spectateur, couramment nommé théâtre comique, il englobe plusieurs variantes dont la farce, où le comique de geste, de répétition ou de situation est très employé et la parodie, où le bouffon, personnage dont l’emploi est de faire rire par des gestes et plaisanteries de mauvais gout est utilisé pour provoquer les éclats de rire des spectateurs. Dans les  fourberies de Scapin  de Molière, nous assistons à une scène où le valet, Scapin, veut se venger

en bourreau, son rire en sortant de la scène est aussi représentatif de ce violent changement de position, elle est fière, elle n'est plus la gentille jeune fille. On retrouve dans l'extrait de Ubu Roi d'Alfred Jarry présent dans le corpus une sorte de monstruosité risible. Effectivement, le « Père Ubu » se présente comme étant un être égoïste qui a soif de pouvoir. Mais celui ci est ridiculisé lors de l'arrivé des Russes. Il apparaît à présent lâche, sans plus aucun moyen de pression, sans pouvoir

longs puisque les comédiens doivent les retenir intégralement ou encore les didascalies telles que « en murmurant » ou « en chuchotant » sont impossibles dans la mesure où le public doit pouvoir entendre tout ce qu’il se dit. Certains textes comme Le roi se meurt d’Eugène Ionesco sont contraignant pour le metteur en scène car la description est extrêmement précise « de part et d’autre de la scène, sur le devant, deux trônes plus petits qui sont ceux des Reines, ses épouses » est une citation qui montre

exemple dans « L'école des femmes » de Molière, quant Horace avoue a son rivale l'amour qu'il a pour Agnès, le publique rit du rebondissement de l'action, ainsi que du paradoxe présent. Ceci abouti au faite, que la comédie fait apparaitre des personnages caricaturaux qui sont comiques par leurs juste apparence et action. Ainsi des héros comme Don Quichotte ou Mantamore évoquent des sentiments de joie chez le publique. Le premier étant un vielle homme naïf perdu dans ses livres sur les chevaliers

classes de la société assistaient, en même temps, au même spectacle. Le théâtre grec. Platon oppose deux modes d’écriture : la mimésis, ou imitation parfaite, dans laquelle le poète donne l’illusion que ce n’est pas lui qui parle, mais ses personnages, et la diégésis, ou récit pur, dans lequel il perle en son nom. Platon abordant le théâtre d’un strict point de vue de lecteur (et non de spectateur, puisqu’il ne parle pas du jeu), définit l’écriture dramatique par le dialogue. Or, nous allons