Ulpien

raison d'une promotion dans la cité. On peut songer ici à l'Edit de Caracalla de 212 qui permit à tout homme libre habitant l'Empire d'accéder à la citoyenneté romaine c'est à dire à la détention pleine et entière des droits moyennant une rétribution. Ulpien avait ainsi pu écrire que "tous ceux qui habitent dans le monde romain sont établis citoyens romains en vertu de la constitution de l'empereur Antonin". Dés le Vo siècle après J.C, la citoyenneté fut conçue comme la participation à la vie de la

exception. La règle est que la loi s’impose à tous : chacun y est soumis sauf le prince puisqu’il les fait. Puisqu’il les fait, il les défait et n’y est dont pas lié. • Quod principi placuit legis habet vigorem : adage d’un juriste très connu, Ulpien. = Ce qui plait au prince à force de lois. Dans cette formule on retrouve la compétence au bénéfice de l’empereur. Au moment de la monarchie absolue la volonté du roi se manifeste parce que le roi dit « il nous plait que, cela plait ». Le bon plaisir

certaines matières pour tenter de mieux les cerner. 1) L'opposition entre droit public et droit privé C'est une oppostion centrale qui est ancienne puisque déjà dans l'antiquité, on peut relever cette opposition. Ainsi, un juriste de l'antiquité, Ulpien, relevait que le droit public est relatif à l'état de la République et le droit privé est relatif aux particuliers. Aujourd'hui, on considère que cette opposition entre droit public et droit privé subsiste avec un esprit différent pour les deux types

exemple flagrant de distorsion historique. De même, le juriste Ulpien invente la fameuse formule "l'empereur est délié des lois", formule qui va devenir un peu le slogan de la monarchie absolutiste dans l'Europe moderne, et pas seulement en France. Les compilateurs du digeste ont instrumentalisé cette phrase pour fonder la doctrine selon laquelle l'empereur est naturellement dispensé des lois. finalement, si Cassius déforme l'histoire, Ulpien forge le slogan, et puis le digeste édicte un principe de dispense

Daces. Au milieu des côtés longs, s'ouvraient deux grands hémicycles qui servaient de salle de réunion. Au centre, se trouvait une statue équestre de l'empereur. Une grande basilique fermait cette place, du côté opposé à l'entrée : la basilique Ulpienne, qui se terminait par deux absides symétriques. Au-delà, la colonne Trajane. Sur les côtés, deux bibliothèques : - l'une pour les ouvrages en langue latine comme les archives impériales, les textes juridiques... - l'autre pour les ouvrages en langue

ses lois ». Plus loin il continue : « mais depuis que Dieu a établi les Rois sur eux, ils (les peuples) ont été privés de ce droit de Souveraineté ; et l’on a plus observé par lois que les Commandements et les édits des Princes comme le remarque Ulpien ». Cette vision des choses s’impose longtemps en France et d’une certaine façon la révolution se contente de mettre le Peuple à la place du Roi comme le souligne Hannah Arendt. « Sur le plan théorique, écrit-elle9, la déification du peuple durant

revient. Ulpien, jurisconsulte de la période classique a donné un certain nombre de définitions de la justice. 1ère définition : On appelle le droit ainsi par référence à la justice car comme le définit Cense (philosophe grec) le droit est l`art du bon et de l’équitable. La justice est la volonté constante et perpétuelle, de rendre à chacun son droit. Les préceptes du droit sont les suivants : Vivre correctement, ne pas léser autrui, attribuer à chacun son dû. II. La justice et l’équité Ulpien a été

affirmation de plus en plus prononcée du pouvoir personnel de l’empereur. Prépondérance d’un dt constitutionnel ( les constitutions impériales). Il y a eu durant les 3 siècles du haut empire une création juridique avec de grand jurisconsulte Gaius, Ulpien. Il s’agit toujours du dt classique romain. Le haut empire est marqué par les persécutions des chrétiens 64 ap J-C à l’issue de l’incendie de Rome ( Néron veut faire disparaître1 bidonville dans Rome il met le feu à Rome) Il y a un déséquilibre

connaissance humaine. Cette démarche va se perpétuer chez les juristes. Ainsi, Ulpien (D. 1, 1, 10, 2) définit la jurisprudence comme la connaissance des choses divines et humaines et la science du juste et de l’injuste. Le travail du jurisprudent, qualifié de prêtre, est d’exercer la justice en faisant connaître le bon et l’équitable, en séparant l’équité de l’iniquité, en distinguant le licite de l’illicite (D. 1, 1, 1, 1). Ulpien termine ce fragment en précisant que ce travail constitue la vraie philosophie

L’histoire s’emballe. SECTION 2 : LA CONCEPTION CLASSIQUE DU DROIT ET DE LA JUSTICE. La conception classique du droit est issue de la philosophie grecque, notamment celle d’Aristote, que l’on retrouve dans le droit romain exprimée dans Le Digeste, de Ulpien. En droit romain, la doctrine est la science des prudents ; juris prudentia (juris signifie le droit). Par conséquent, la jurisprudence n’a pas la même signification aujourd’hui que dans le droit romain. Pour ce dernier, la justice consiste à