Une Bonne Loi Hobbes

faire de la politique. A la suite des Grecs, les penseurs du Moyen-Age font la distinction entre le tyran et le roi juste. L'office du roi (le devoir) consiste à rendre la Justice A l’Époque féodale, la Loi préexiste au pouvoir : la loi divine qui s'exprime par des commandements est la loi coutumière que le roi a charge de conserver. Machiavel prime la notion d'efficacité. Les penseurs vont bcp essayer de le désapprouver. Les adversaires de l'absolutisme C'est dans la lutte (de la bourgeoisie)

permet la conservation de l’espèce, poussant l’Homme à aider « ceux que nous voyons souffrir ». Pour l’Homme de la nature, elle est l’équivalent « de Lois, de mœurs, et de vertu », avec cependant une différence majeure. En effet, on peut désobéir à une loi, changer les mœurs ou tomber dans le vice, mais il est impossible à l’Homme d’ignorer ce que lui dicte sa pitié car c’est un sentiment naturel, quelque chose d’inné qu’il ne pense pas à remettre en question. Poursuivant toujours son objectif de pérennité

le rôle du droit qui devra simplement codifier ce qui est juste par conformité à la nature.   Il détache totalement Dieu de l’idée de droit naturel, il dit que même si Dieu n’existait pas, la loi naturelle, elle, existerait. Ainsi même si Grossius fait référence à Dieu dans son analyse, il dégage la loi naturelle (notion souveraine pour lui) de toute notion de transcendance, de toute instance spirituelle.   Quand il publie son traité en 1625 les juristes et les théologiens croient encore dans

Thomas Hobbes (1679) Béhémoth Ou le Long Parlement Traduction originale de M. Philippe Folliot, Professeur de philosophie au Lycée Ango, Dieppe, Normandie. 17 août 2010. Un document produit en version numérique par Philippe Folliot, bénévole, Professeur de philosophie au Lycée Ango à Dieppe en Normandie Courriel: philippefolio@wanadoo.fr Site web: http://perso.wanadoo.fr/philotra/ Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://classiques.uqac.ca/

toutes choses ». par conséquent en ce qui concerne la loi et la justice les sophistes vont abandonner la distinction entre l’atenis et la dicqué, pour introduire un concept de Nomos qui est le droit positif création humaine. Plus de aténis. Cette conception a 2 conséquences : Vis-à-vis de la loi et de la justice : chaque citoyens est donc libre de conserver sa propre opinion, le doute est possible et les sophistes préconisent un doute. Cette loi n’a aucun caractère universel, ni eternel, ni divine

qu'ils ont besoin d'un maître. La nécessité d'une autorité s'impose en raison de la nature de l'homme.Les hommes, s'ils avaient la garantie de pouvoir faire ce que bon leur semble impunément, se nuiraient les uns aux autres. C'est l'idée que tire Hobbes de l'analyse de la nature humaine (Léviathan). Qu'est-ce que l'homme? se demande-t-il. Il reformule ainsi la question: pour découvrir la nature de l'homme, il faut chercher ce qui, en lui, est naturel, ce qui est inné, non apporté ultérieurement

d’organisation du corps). En outre, la politique vise une fin, qui n’est pas d’assurer la simple vie en commun, encore moins de permettre aux individus de poursuivre des intérêts privés, mais de réaliser le souverain bien, celui-ci étant inséparable d’une vie bonne qui ne se pense que collectivement, du point de vue l’amitié et la justice. À la différence de Platon, Aristote s’intéresse à la diversité des cités concrètes et en ce sens il n’hésite pas à se livrer à une description des régimes existants (même si

d’organisation du corps). En outre, la politique vise une fin, qui n’est pas d’assurer la simple vie en commun, encore moins de permettre aux individus de poursuivre des intérêts privés, mais de réaliser le souverain bien, celui-ci étant inséparable d’une vie bonne qui ne se pense que collectivement, du point de vue l’amitié et la justice. À la différence de Platon, Aristote s’intéresse à la diversité des cités concrètes et en ce sens il n’hésite pas à se livrer à une description des régimes existants (même si

l’Etat de nature, concept supposé par les philosophes d’une vie avant toute association entre individus (société civile), les hommes jouissent en général d’une liberté non entravée et non limitée. Le besoin de cette limite est mis en évidence par Hobbes lorsqu’il présente un droit de nature qui permet à chacun d’user de son pouvoir propre pour se protéger mais dont l’égale liberté d’action mène à la guerre. Ainsi il semble nécessaire de mettre en place des obstacles extérieurs à la liberté d’action

caractéristiques d'une démocratie A. Les éléments de la démocratie Tout d’abord définie comme un régime politique qui proclame que le régime politique appartient au peuple, la démocratie est caractérisée par l’égalité politique et l’égalité devant la loi. Il n'y a pas de démocratie sans libertés et sans droits. Le régime démocratique se reconnaît précisément par le respect et la protection que les autorités publiques accordent aux droits et libertés des citoyens. Ainsi, la préservation de l’ordre public