Unité Carolingienne

rs tantôt égaux, tantôt inférieurs par leurs origines » (allusion à Charles le Gros (887) et à Charles le Simple (922)). En bref, si leprétendant est un Carolingien, mais manque de virtus le trône doit revenir à quelqu'un de plus illustre. Ilc'est-à-dire la tripartition de la société selon les fonctions de chacun : les oratores (ceux qui prient, les moines, les prêtres), les pugnatores ou bellatores (ceux qui combattent, à peine 1 à 2% de lapopulation) et les laboratores (ceux qui travaillent ou

 Bibliographie : « Les Carolingiens et l’Eglise » I. Atlas et dictionnaire RICHE Pierre, Dictionnaire des Francs : les Carolingiens : volume 2, Paris, Edition Bartillat, 1999, 244 pages. Collectif, Atlas de la France de l’an mil : état de nos connaissances, sous la direction de LEURIDAN Jacqueline, Paris, Edition A et J Picard, 1994, 129 pages. II. Ouvrages généraux RICHE Pierre, Les Carolingiens, une famille qui fit l’Europe, Paris, Hachette, 1995, 492 pages. LE GOFF Jacques

social des xe et xie siècles, organisé par l'Église catholique et soutenu par le pouvoir civil. Son but est d'obtenir une pacification du monde chrétien occidental et de maîtriser l'usage de la violence dans la sociétéLa dissolution de l'empire carolingien au ixe siècle, et la « mutation féodale » qui l'accompagne, se caractérisent par la croissance des exactions commises par les seigneurs. Ceux-ci tentent d'imposer à la paysannerie et au clergé leur protection en échange de revenus ou bien se livrent

royaume" reprenant les dispositions des conciles de paix du XIème siècle institués par l'Eglise et instaurant la "trêve de Dieu", pendant laquelle tout combat devait cesser. En juin 1155, renouant avec la tradition des souverains mérovingiens et carolingiens, il convoque une assemblée générale à Soissons. En intitulant cette assemblée "concile", il marque sa volonté de se substituer aux évêques et affirme les prérogatives de la Couronne en matière de justice. La plupart des grands se rendent

et très violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les Musulmans d'Espagne. Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ». Son œuvre politique immédiate, l'empire, ne lui survit cependant pas longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fils4. Après de nombreuses péripéties,

royaumes. Ainsi, Lothaire conserve le lien impérial. Quelques années plus tard, en 888, l’histoire se concentre sur la part de Charles le Chauve. Dans son royaume, les rois appartiennent à deux familles différentes, il s’agit de l’alternance entre Carolingiens et Robertiens. Cette dernière est la famille d’Hugues Capet. A cette date, le pouvoir royale est au main de l’aristocratie, cela signifie que les Grands, portent et élisent les rois. Suite au règne d’Hugues Capet entre 987 et 996 comme roi des

Mort de Louis le Bègue 863 869 875 876 877 879 884-888 Règne de Charles le Gros 885-886 . siège de Paris par les Normands . élection d’Arnulf de Carinthie en Francie orientale 887 888 . Mort de Charles le Gros marquant la fin de l’Europe carolingienne 

occidentale. Les changements politiques du VIIIe siècle : expansion musulmane et effondrement de l’Espagne wisigothique ; ascension des Carolingiens, leur alliance avec la papauté. La politique carolingienne : expansion extérieure, remise en ordre intérieure ; la renaissance culturelle carolingienne, fruit de la réforme de l’Église. Le naufrage de l’ordre carolingien au IXe siècle : causes internes et externes. La transition du Xe siècle : la "féodalisation" ; conséquences sur l’Église, réactions

Ils deviennent des centres d’évangélisation, foyers de civilisation et de vie intellectuelle. Les moines rédigent des textes juridiques, traduisent du latin et exploitent beaucoup les terres. 2 SUR 19 HISTOIRE DES INSTITUTIONS Chap. 2 - Les carolingiens Sect. 1 - Organisation politique et administrative de l’empire §1 - Le pouvoir de l’empereur ! A. B. C. D. Légitimation du pouvoir via le sacre : Pépin le Bref, ex-Maire du palais, arrive au pouvoir via un coup d’Etat. Il a recours au sacre

ecclésiastiques pendant la période des Carolingiens qui établissent un lien direct avec les rois de l’Ancien Testament, le sacre a alors une importance primordiale. De plus, l’Empereur doit se comporter d’une manière particulière alors que son royaume est considéré comme une royauté divine légitimée par Dieu et l’obéissance de ses sujets découle de la nature de son pouvoir divin. Tandis que l’Eglise tient un rôle décisif sur le règne du roi sous l’Empire carolingien, Hincmar de Reims (806-882) élabore