Universalité De La Poésie

cité dans le mémoire de master de Yakuboff Élise, présenté à Middlebury College en 2004, un passage d’un discours de Boutros Boutros-Ghali mentionnant cette mission de la « francophonie » : « En étant francophones, nous sommes universels. Et cette universalité nous appelle à beaucoup d’exigences. Car la francophonie est d’abord une école. École de la diversité. Celle qui nous apprend à nous enrichir de la pensée des autres pour devenir vraiment nous- 5. Id. p. 378. 6. Thèse rédigée sous la direction

libre ? * Le fait de grandir dans un contexte culturel (une langue, un monde artistique, un monde religieux, un univers technologique) n’imprime-t-il pas à l’homme une pensée dont il ne peut se défaire ? * Peut-on encore parler de l’Homme (universalité) ou n’existe-t-il pas que des hommes ? * Le multiculturalisme ne risque-t-il pas de séparer les hommes ? * L’appartenance à sa culture est-elle conciliable avec une émancipation de sa culture pour penser au-dessus d’elle et comprendre

l’appelle l’humanité : l’humanité qu’il y a en chacun d’eux et en chacun d’entre de nous. On voit donc bien que la question de l’identité nous tire ici encore en deux sens inverses : celui d’une singularité extrême (ce qui est moi) et celui d’une universalité (ce que je partage avec tous les autres hommes). Mais la question de l’identité de l’homme est différente de celle de l’identité de la chose car l’homme possède la conscience, la créativité de lui-même (la liberté) et la socialité. Cela signifie

tout ce qui peut être connu ou ressenti dans l’état dionysiaque (...) »[7]. Nietzsche part de l'hypothèse que l'origine de la tragédie, c'est le chœur, hérité d'antiques dithyrambes qui psalmodient selon lui des textes à la limite entre musique et poésie. Ici, pas de personnages, et pas d'intrigue. Ces deux notions sont, pour Nietzsche, la manifestation de la vision « apollinienne » du monde : ce sont, à proprement parler, des manières de fixer dans des images ce qui s'exprime dans le flux toujours

(exclusion-inclusion, disjonction-conjonction, implication-négation). C'est lui qui accorde le privilège à certaines opérations logiques aux dépens d'autres, comme la disjonction au détriment de la conjonction ; c'est lui qui donne validité et universalité à la logique qu'il a élue. Par là même il donne aux discours et théories qu'il contrôle les caractères de la nécessité et de la vérité. Par sa prescription et sa proscription, le paradigme fonde l'axiome et s'exprime en l'axiome (" tout phénomène

l’individu et ne peuvent entrer dans la constitution d’une vérité qui réclame de l’universalité. Si elles sont universelles, au contraire, elles peuvent devenir le fondement de l’objectivité de nos connaissances. Elles peuvent alors constituer, par leur universalité et leur nécessité, des conditions a priori de l’expérience elle-même. Mais alors, c’est la notion d’expérience elle-même qui se voit approfondie et rectifiée ici : l’expérience, ce n’est pas uniquement, ni même essentiellement le résultat de l’action

manteaux de la seconde). Une « attaque » très courante consiste à montrer que derrière un système prétendument atemporel se trouve une vision idéologique datée qui colore la théorie et biaise la description qu’elle donne (par exemple, la conception de la poésie de Jakobson est fondée sur les romantiques russes ; Günther critique Bakhtine en montrant que ses théories sont (trop) liées au contexte qui prévalait au moment de leur élaboration (dans Zima : 108) ; Benveniste montre que les catégories des philosophes

(exclusion-inclusion, disjonction- conjonction, implication-négation). C’est lui qui accorde le privilège à certaines opérations logiques aux dépens d’autres, comme la 8 disjonction au détriment de la conjonction ; c’est lui qui donne validité et universalité à la logique qu’il a élue. Par là même il donne aux discours et théories qu’il contrôle les caractères de la nécessité et de la vérité. Par sa prescription et sa proscription, le paradigme fonde l’axiome et s’exprime en l’axiome (« tout phénomène

........................................ 8 : L’autobiographie ................................................................................. 9 : Témoignages et mémoires .................................................................. 10 : La poésie : lyrisme et engagement .................................................... 15 31 49 70 96 112 140 171 206 235 Les lectures d’œuvres intégrales : corrigés Nantas (Émile Zola) ..................................................................

et des documents très précieux. - insertion dans la progression annuelle : cette séquence est étudiée en mars, après une séquence consacrée à la lecture intégrale de Inconnu à cette adresse, de Kressmann-Taylor, et avant une séquence sur la poésie engagée. Cette période de l’année est donc essentiellement concentrée sur l’étude de textes argumentatifs de genres très variés. Objectifs : Lecture : entrer dans le récit, confronter la nouvelle au fait divers dont elle s’inspire, analyser