Veuve Mouaque

marionnette. Aucun, si ce n’est deux exceptions, ne possède un nom et prénom. Les protagonistes principaux ne sont que des prénoms à l’exemple de Zazie, Gabriel, Marceline ou encore Charles. D’autres sont des surnoms, comme le sont Mado ptit-pied et la veuve Mouaque. Et certains sont uniquement fantaisistes : Turandot est le titre d’un opéra. Fédor Balanovitch possède au premier abord un nom sans particularité. Mais si l’on s’intéresse à la racine de ce nom (fils du gland), nous pouvons tirer la conclusion

propos tendres, ce qui montrerait la volonté de séduire le veuve Mouaque b- Zazie Elle se moque de T, rue pour elle )= terrain de jeu, spectacle 2 interventions de Zazie ironiques : «Bravo T», elle applaudie comme à un spectacle «au comble de l'enthousiasme» Propos blessant parfois «veau» = T, le veuve Mouaque = «dingue» c- la veuve Mouaque Elle apparait comme une midinette, remaques admiratives Zazie souligne à la veuve la tendance qu'elle a de s'amouracher du premier venu. Z apparait

un de ces graphiques dont il était coutumier. Mais, dans les treize premiers chapitres de ce manuscrit, le métro n’était pas en grève, et Zazie l’empruntait à plusieurs reprises, seule, lors de sa fugue, ou en compagnie de Trouscaillon et de la veuve Mouaque. Gabriel s’appelait alors Boudinois, le perroquet tantôt Evergrine, tantôt Hervergrine (toujours vert) ! Il existait un personnage nommé Lisbeth, l’épouse de Talapoince (le futur Turandot), soi-disant atteinte de «tremblotte» mais qui vivait recluse

Les mets qu'on y sert, fine fleur de notre hôtellerie, sont dégueux et merdiques, et de peu l'on évite une dispute. S'ensuit une nuit folle qui voit surgir les touristes ingénus, un pseudo flic pervers qui prétend ignorer qui il est, une séductrice veuve et portée sur le gros rouge, et de tout jeunes promis qui les rejoignent (le proprio d'une conduite intérieure et une serveuse greluche dont le popotin est l'objet de convoitises diverses, mais dont les pieds sont peu développés) : tous, le perroquet

sert des outils déjà présents pour produire une bonne adaptation similaire au livre . Dans cette adaptation , il y a aussi des ajouts de scène : Le métro aérien ( Zazie et Albertine ) les courses poursuites burlesque muette la veuve Mouaque a une voiture « Le livre et le film , ça fait deux » → Queneau « Cinématographiquement , il fallait trouver au comique littéraire de Queneau , au niveau du langage romanesque – style , écriture , syntaxe – des équivalences et recréer

anticonformiste. Nou pouvons voir que les héros de Zazie dans le métro sont issus du petit peuple de Paris ; En effet, Gabriel est un danseur de cabaret travesti, Gridou un cordonnier, Charles un chauffeur de taxis et le seule personnage bourgeois ; la veuve Mouaque est tourné en ridicule. Elle est d'ailleurs la seule qui meurt à la fin. Nous pouvons voir que les forces de l’ordre sont également tournées en ridicules à travers le personnage de Trouscaillon. Nous assistons de plus à une désacralisation dans

mouvement d'appareil. Clins d'œil à ses confrères : Les courses poursuites et les démolitions sont des hommages à Tex Avery ou à Tati. Le défilé dans la loge est un hommage à la scène de la cabine dans "Une nuit à l'Opéra". Trouscaillon et la veuve Mouaque se baignent dans une fontaine comme les héros de "la Dolce Vita". Zazie, plus Tom Sawyer que Lolita, prend la voix d'Emmanuel Riva dans "Hiroshima mon amour" pour pleurer les malheurs de son père : "papa, il était tout seul à la maison... tout

comme « Paris, pour y passer un jour et demi sous la garde de son oncle. Dès son arrivée, la grève du métro démoralise danseuse de charme » dans une boîte de « tantes », le « flic ou satyre » Trouscaillon, le chauffeur de taxi Charles, Madame veuve Mouaque, folle d’amour, le guide touristique slave Fédor Balanovitch, les touristes multinationaux, etc. Zazie visite d’abord le marché aux puces, monte ensuite sur la tour Effel, apprécie le numéro de Gabriel au Mont-de-Piété, etc. Son aventure, courte

confus car si la fin de l’histoire semble estomper Zazie qui, malgré son désir de rester éveillée, d’abord « rejoint Laverdure dans la somnie » (chapitre 17), puis, après s’être réveillée pour participer à la bataille, s’évanouit au moment où la veuve Mouaque s’effondre (chapitre 18), c’est elle qui clôt l’oeuvre. Les retrouvailles avec sa mère permettent de revenir sur le quai de la gare, de fermer la boucle, et surtout de laisser Zazie donner sa conclusion « J’ai vieilli ». On peut donc constater

canonique et des phénomènes de reprise. On observe ainsi que les personnages valorisent souvent le thème placé en début de phrase : « les gosses, ça se lève tôt le matin » dit Gabriel ; « notre guidenappé, on va plus pouvoir le retrouver » s’écrie la veuve Mouaque. B- LM de même détourne le lg cinématographique en usant de nombreux procédés et en proposant finalement une vitrine d’effets spéciaux: le regard caméra, les accélérés, le fractionnement des plans, l'usage des couleurs symboliques ou encore