Vieillard Et Derviche

l’excipit du conte Candide vit désormais en véritable philosophe des lumières ; il est devenu mûre et réfléchit. Présentation du texte : Candide a acheté une métairie avec les derniers diamants de l’Eldorado et après avoir consulté deux sages, un derviche et un vieillard turc, il met en pratique leur enseignement. Cette conclusion du conte agit comme une morale puisque elle énonce d’une manière didactique et satirique une vision philosophique du bonheur basé sur la raison et le travail. Annonce du plan :

Westphalie et un derviche remplace Pangloss. Pour Candide le monde est dsormais plus vaste et ne se limite pas la province de Thunder-Ten-Tronc ou la Westphalie. Lespace se clt de manire ambivalente : rtrcissement social, du chteau la mtairie, et llargissement politique. En opposition lOccident, lOrient apparat comme la terre du retour aux origines, retour la sagesse fait dexpriences et de pragmatisme. Dailleurs, le discours du vieillard au derviche rappelle le discours du vieillard de lutopie de

) v « Plaire et instruire » : C’est en cela que l’on parlera d’apologue ( genre qui englobe tous les récits courts et plaisants à visée instructive : la fable etc. Dans Candide, on parlera de d’une parabole pour catégoriser la réponse du derviche dans le dernier chapitre. ) Ø Plaire par le récit invraisemblable, voire le recours au registre merveilleux et qui apparente alors Candide au conte de fées : le pays d’El Dorado, Chapitre 18. Ø Instruire : Le sous titre propose un débat

I- Le salut par le travail • « profondes réflexions » + retour dans « sa métairie » (=retour sur soi-même) à traduit (exprime) la maturité de Candide. • Candide réfléchit sur la leçon du « bon vieillard » : le travail procure un bonheur simple, mais plus sûr que les grandeurs illusoires des « six rois » détrônés que Candide a rencontrés à Venise. • Pangloss entame une tirade sur le thème conventionnel de la fragilité des grandeurs royales. Ce lieu commun entraine la prolifération d’un

D'abord, il faut se débarrasser du baron, symbole de Thunder-ten-tronckh ; puis épouser Cunégonde. Mais subsiste toujours la menace du mal. 2. Consultation et libération : Le héros consulte un «derviche» et un vieilIard, deux figures traditionnelles de la sagesse. Du premier, il apprend (le derviche appuyant son argument d'une métaphore réaliste) qu'il faut se taire sur ce qu'on ne peut pas comprendre. Du second (dans les circonstances d'une pastorale) que la solution est dans le travail. Candide

par exemple sur l'exécution de l'amiral anglais. On constate que Candide à évolué car au départ , il n'aimait Cunégonde que pour son physique , mais il finit par l'épouser malgré sa laideur. Etat final : A la fin du roman , grâce au vieillard et au derviche , Candide propose une nouvelle leçon de vie : la philosophie du jardin , qui est illustrée par la phrase de Martin : " le travail éloigne de nous 3 grands maux : l'ennui le vice et le besoin" . Quand il retourne à la métairie , Candide réfléchi

de l'Eldorado, Candide s'achète une « petite métairie » dans laquelle il réunit ses compagnons. Le désoeuvrement le conduit à aller quêter auprès d'un derviche la réponse à l'interrogation métaphysique sur l'existence du mal en ce monde, mais il n'obtient qu'une fin de non recevoir : il faut se « taire ». Après quoi il rencontre « un bon vieillard » qui préconise le travail comme remède au malheur humain. Candide retourne dans sa métairie et met en oeuvre cette leçon. Le texte se présente en deux

professe un optimisme béat, répétant d’après Leibniz que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Son nom – en grec tout en langue – reflète son bavardage impénitent et le vide de ses constructions verbales. 5.13 Jardinier turc Bon vieillard rencontré par Candide aux abords de Constantinople. Il vit heureux avec ses quatre enfants du produit de son modeste jardin. 5.14 Le baron de Thunder-ten-Tronckh Un des plus grands seigneurs de Westphalie, oncle supposé de Candide. Voltaire attribue

». c. La ou les leçon(s) de Candide Voltaire intitule le dernier chapitre de Candide « Conclusion ». La première découle de la rencontre de Candide et Pangloss avec « le meilleur philosophe de la Turquie ». « Se taire », tel est le conseil de ce derviche. Par ce verbe Voltaire achève non seulement son conte, toute parole est maintenant vaine car tout a été montré et démontré, mais il met aussi un terme aux bavardages métaphysiques d'un Pangloss. La leçon est clairement formulée ici : ce ne sont pas

docteur ». Le personnage est bien au même titre que Tronchin, un avatar du docteur noir. Sa qualité de Quaker – caractère à la mode- lui est venu par surcroit au cours de la genèse. La description des caractères et costumes le peint comme « un vieillard de quatre-vingts ans» « D’une bonté paternelle pour ceux qui l’entourent, les surveillant en silence. …Il ne se sert de son esprit mordant que lorsque l’indignation l’emporte ». Ce sont autant de traits qu’il possède en commun avec ses devanciers