Vitalisme

passions croisées ; et si plus tard, on demeure d’accord, c’est que les interessés, les contradicteurs ne sont plus. Mais qu’est alors cette vériété historique, la plupart du temps ? Une fable convenue… » ARISTOTE (427-347) LA CONSCIENCE le vitalisme : tous les êtres vivants ont une âme, les phénomènes de la vie se manifestent par la pensée. âme végétative : les plantes assurent leur nutrition ; âme sensitive : les animaux perçoivent des impression, et ont des sens très developpées ; âme rationnelle :

(199). [40: Voir Matière et mémoire sur ce point, p. 203 et supra.] Ce que montre Bergson, ici et à travers son œuvre, c'est qu'il n'est pas une des antinomies qui divisent la métaphysique (matérialisme/spiritualisme, réalisme/idéalisme, mécanisme/vitalisme) qui ne trouve dans l'intellectualisme son origine. L'intellectualisme est l'impasse où s'engage l'intelligence qui entend spéculer avec ses propres outils, et les illusions qui en résultent (généalogie) ; seule l'intuition de la durée, qui replace

qu’une organisation particulière de la matière. Bergson montre que l’intelligence a pour rôle d’analyser et de décomposer : au fur et à mesure qu’elle s’empare du vivant, elle le décompose en des réactions mécaniques qui nous font perdre le vitalisme de la vie. La biologie moderne se rapproche de plus en plus de la biochimie  ; par là, elle perd son objet : la vie. Le biologiste Jacob von Uexküll envisage une autre possibilité  : ne plus considérer le vivant comme un objet d’études

n’y a qu’une organisation particulière de la matière. Bergson montre que l’intelligence a pour rôle d’analyser et de décomposer : au fur et à mesure qu’elle s’empare du vivant, elle le décompose en des réactions mécaniques qui nous font perdre le vitalisme de la vie. La biologie moderne se rapproche de plus en plus de la biochimie ; par là, elle perd son objet : la vie. Le biologiste Jacob von Uexküll envisage une autre possibilité : ne plus considérer le vivant comme un objet d’études, mais comme

nutrition, le dépérissement ou la croissance." Il n’a pas totalement raison quand il dit qu’il suffit une seule de ces choses. Aristote était un vitaliste 1 . On a jamais pu créer du vivant à partir de l’inerte en science. En dépassant l’idée du vitalisme qui assimile le vivant à un seul principe vital, les biologistes modernes essaient d’identifier le vivant par ses caractéristiques essentielles en s’interrogeant sur le fait de savoir comment fonctionnent les organismes vivants en particulier : théorie

philosophies de la Vie (Boehme, Spinoza, Leibniz, Freud, Nietzsche) ? La Vie, chez Platon, n’est-elle pas retrouvée dans la contemplation ? De la même façon, la division tripartite classique entre matérialisme -philosophie de la seule Matière-, vitalisme -philosophie de la seule Vie- et spiritualisme -philosophie du seul Esprit- ne gagnerait-elle pas à être remplacée par des ponts entre ces points de vue métaphysiques ? 11 La Force fondatrice, unificatrice, dionysiaque de la Vie, apparaît dans

universitaire antérieure, à polarité phénoménologique pour Gurvitch et à polarité durkheimienne pour Lévi-Strauss ; l’affinité, chez Gurvitch, entre l’usage de l’opposition bergsonienne de la société ouverte et de la société close, l’individualisme et le vitalisme métaphysiques, et l’expérience de philosophe et d’exilé professionnel, aux États-Unis comme en France ; l’affinité, chez Lévi-Strauss, entre l’insistance sur l’échange symbolique entre groupes sociaux et sa position d’ « ambassadeur » officieux

un mystère pour la science donc un mystère métaphysique. D’un côté donc, le matérialisme soutient que le vivant peut être expliqué au fond par le non vivant, c’est-à-dire par les lois de la physique et de la chimie. Et de l'autre côté il y a le vitalisme qui pense que le vivant n'est pas régi par les lois ordinaires de la nature physique mais, au contraire, par un principe spécial, par une force vitale au fond immatérielle. Historiquement en tout cas, la biologie n’est devenue une véritable science

phénomènes sur nos représentations, c'est-à-dire que l'ordre qui est dans nos représentations vient de l'ordre qui est dans les phénomènes et non pas 1 2 3 Considérations sur la marche des idées et des événements, I, p. 2. Matérialisme, Vitalisme, Rationalisme, p. 311. Essai sur les fondements de nos connaissances, II, p. 380. Célestin Bouglé, Qu’est-ce que la sociologie ?(1925) 44 inversement ». Il est remarquable qu'il met, à ce point de vue, le principe du désordre sur le même

il y avait bien un relais capital qui s’effectuait de la loi vers la volonté. Or ce texte existe et c’est la page 137 de Schelling. Schelling va préciser au nom de quel principe ontologique, il peut se permettre une relecture de Spinoza ( un vitalisme inscrit de façon autoritaire). « Le concept spinoziste fondamentale ( celui de substance) spiritualisé par le principe de l’idéalisme et modifié sur un point capital (cad le développement n’est pas une déduction mais un organisme de vie) trouva dans