Vitalisme

l’urgence qu’elle traduit fait écho à la célèbre formule finale : « La beauté sera convulsive ou ne sera pas. » La haine de Breton pour ce temps que l’écriture vole LittÉrAtUrE FrANçAisE MODErNE Et CONtEMPOrAiNE 869 à la vie traduit un vitalisme qui s’exprime paradoxalement au cœur même du livre, par l’utopie du livre ouvert « battant comme une porte ». Le récit selon Breton est sauvé de l’affabulation par la fidélité au hasard qui seul peut préserver le mouvement de la vie ; il occupe un

fonctions élémentaires, par infraction, violation, exploitation, destruction, et elle ne peut être pensée sans cela … ». On retrouve dans cette analyse des échos darwinistes, mais le nazisme qui prône la suprématie d’une race est à bien des égards un vitalisme. Le fascisme se réclame de l’élan vital (lebensraum : espace vital) et les discours bellicistes sont souvent fondés par l’invocation d’un péril mortel. Tout se passe comme si la vie devenait alors le masque idéologique de la violence. On voit là

des sciences des organisations, celle qui vaut entre le vitalisme et l’évolutionnisme. Le vitalisme se réfère à des valeurs et à une logique « proactive » tandis que l’évolutionnisme, inclus dans le vitalisme, se réfère à de l’opportunisme, donc de la sélection, du couplage (avec un environnement, couplage plus ou moins strict ou large), de la transformation et donc de la réactivité dans une sorte de gradation. De façon plus large, le vitalisme entre en phase avec le processus d’identification. Les

doit être son propore mécano via l’NRJ. L’auto-reproduction est assimilé à des processus chimiques : la cellule recopie les briques du vivant via les protéines de structure et les enzymes etc. Ce qui fonde le réductionisme est son combat contre le vitalisme qui affirmait que le vivant s’explique par un principe vital ou une âme et son combat contre le finalisme … le réductionisme est un parti pris idéologique. Notons de surcroit qu’ à différencier matière, esprit, humain on sombre vite dans le problème

monde. Michel Onfray s’inscrit parfaitement dans cette critique, et sa pensée prend évidemment aussi, sa source dans la pensée épicurienne (voir aussi les Cyrénaïques, dont le plus célèbre Aristippe de Cyrène, 390av.J-C). Je dis, aussi, car son vitalisme, puise également dans la pensée de Nietzsche. Je me contenterai de vous faire part de quelques idées-forces de sa pensée, à partir d’un ouvrage qui a reçu l’accueil favorable d’un grand public : « La sculpture de soi », paru en 93. 15 En premier

monde physique, des autres animaux ou de ses propres congénères. Cependant, à la différence des animaux non humains, les humains disposent également de théories sur le monde. Nous avons ainsi des théories sur le fonctionnement des animaux (comme le vitalisme par exemple, ou la physiologie scientifique) ou des états mentaux (l’âme immatériel ou la neurobiologie). On peut ainsi opposer de manière grossière une physique intuitive (nos intuitions sur le monde) et une physique populaire (nos réflexions sur

DUPOND - AUTOUR DE LA PHÉNOMÉNOLOGIE DE LA PERCEPTION - n’est pas, comme le pense le mécanisme, une apparence anthropomorphe, qui devrait s’effacer devant la réalité des processus physicochimiques ; - n’est pas non plus, comme le pensait le vitalisme, la manifestation d’une force vitale s’ajoutant, pour les infléchir, aux processus physicochimiques (La structure du comportement 168 : « l’idée de signification permet de conserver sans l’hypothèse d’une force vitale la catégorie de vie ») Merleau-Ponty

Dose évolutionnisme :évolution des sciences par adaptation complexifiante Page 14 sur 33 Sociologie Aspect positiviste : différents stades d’organisation sociale dépendants des différents paradigmes de la connaissance Aspect vitaliste : vitalisme =poursuite d’un principe vital dans l’évolution qui tendrait a un absolu dans le temps. absolu dans le futur .la tension qui existe dans la sélection naturelle correspond a un projet de l’absolu Coté kantien :il y a une distinction entre ce qui est

unité biologique fondamentale. Diderot, descendant de Lucrèce et père de Lamarck, croit à la génération spontanée et fait coexister une vision mécaniste de la nature et une théorie de la sensibilitéqui préfigurent ce qu'on appellera ensuite le "vitalisme". La synonymie de la matière et du mouvement explique l'admiration éperdue que lui porte Goethe - à ceci près que l'Allemand continue de croire en Dieu et aux mystères. D'Alembert est mathématicien, mais Diderot est féru de médecine: il veut échapper

la fin du cours. III] Le vivant : objet de réflexion philosophique Le vivant a aussi inspiré la réflexion philosophique qui a permis de montrer les différentes conceptions philosophiques du vivant que sont le finalisme, le mécanisme, et le vitalisme. 1/ Le finalisme Le finalisme est chronologiquement, la première conception philosophique qui va émerger à propos du vivant. Selon le finalisme , chaque organe aurait une fonction  spécifique à lui, qui lui serait assignée (l’œil serait fait