Vitalisme

sociologique à l’artifice. Cette séparation entre le physique et le social ne peut se traduire que dans l’image d’un homme qui s’humanise en se coupant de la nature. Cette image fausse et dangereusement tributaire de la victoire du mécanisme sur le vitalisme pousse à croire que l’homme devait divorcer d’avec la nature pour être homme. Or, aujourd’hui, l’homme est sur le point de rompre ses derniers liens avec la nature. Cela constitue le début de ce que Leroi-Gourhan nomme « fin de carrière de

l'efficacité comme une action sur le mal, tentent de la percevoir en se rapprochant des positions des malades. Position ambiguë où l'on rejoint des courants issus de l'écologisme qui prêtent à la nature des vertus qui ne sont pas sans rappeler le vitalisme. Pour expliquer quelles ressources les thérapeutes traditionnels pourraient apporter au traitement des maladies, notamment par les plantes, on se place au sein du discours de ces thérapeutes. Sachant combien les plantes jouent un rôle prépondérant

maître : vous n'y trouverez, je crois, ni cette affirmation, ni cette négation, ni cette contradiction. Certes, Claude Bernard s'est élevé bien des fois contre l'hypothèse d'un « principe vital »; mais, partout où il le fait, il vise expressément le vitalisme superficiel des médecins et des physiologistes qui affirmaient l'existence, chez l'être vivant, d'une force capable de lutter contre les forces physiques et d'en contrarier l'action. C'était le temps où l'on pensait couramment que la même cause,

comprendre comme un buissonnement. Il y a des lignes d’évolution et celles-ci coexistent. Souvenonsnous de ce que nous avons dit au début ; le texte est fidèle jusque dans son allure à cette thèse, car son 8. L’Évolution créatrice, p. 229, PUF. 9. Le vitalisme croit à l’existence d’un « principe vital » qui expliquerait les phénomènes biologiques. Développé dans certains milieux, surtout médicaux, au XVIIIe siècle. 10. Relative aux fossiles les plus anciens. Étude d’œuvre-PH00 553 © Cned – Académie

comprendre comme un buissonnement. Il y a des lignes d’évolution et celles-ci coexistent. Souvenonsnous de ce que nous avons dit au début ; le texte est fidèle jusque dans son allure à cette thèse, car son 8. L’Évolution créatrice, p. 229, PUF. 9. Le vitalisme croit à l’existence d’un « principe vital » qui expliquerait les phénomènes biologiques. Développé dans certains milieux, surtout médicaux, au XVIIIe siècle. 10. Relative aux fossiles les plus anciens. Étude d’œuvre-PH00 81 mouvement n’est

r´aliser en laboratoire. On croit en fait que le ph´nom`ne de la vie ne peut ˆtre a e e e e r´duit aux seules lois de la physique et de la chimie et qu’un principe nouveau, diff´rent, une force e e vitale, est n´cessaire. Cette th´orie a re¸u le nom de vitalisme. Ainsi, la force vitale permettrait e e c aux animaux de synth´tiser, dans l’organisme, des compos´s chimiques particuliers qu’un chimiste e e dans son laboratoire ne pourrait recr´er. e ¨ Or, en 1828, le chimiste allemand Friedrich Wohler (1800/1882)

maître : vous n'y trouverez, je crois, ni cette affirmation, ni cette négation, ni cette contradiction. Certes, Claude Bernard s'est élevé bien des fois contre l'hypothèse d'un « principe vital »; mais, partout où il le fait, il vise expressément le vitalisme superficiel des médecins et des physiologistes qui affirmaient l'existence, chez l'être vivant, d'une force capable de lutter contre les forces physiques et d'en contrarier l'action. C'était le temps où l'on pensait couramment que la même cause,

sèche : si elle poursuit à sa manière l'unité du monde, ce n'est pas à travers le continu de la substance, mais par les brusques réductions d'une heureuse mise en forme. Il y aurait là quelque chose comme une poétique structurale, assez étrangère au vitalisme traditionnellement attribué à la plastique baroque, et effectivement peu conforme aux tendances apparentes d'une sensibilité tournée vers le fugace et le fluide, mais qui répondrait assez bien à ce dessein latent de la pensée baroque : maîtriser

faveur d’un point de vue empirique, analytique et atomiste »45. C’est dans l’entre-deux-guerres que les diverses sciences, notamment la biologie, ont eu « recours à l’idée de système comme moyen de dépasser la controverse stérile entre mécanisme-vitalisme, adoptant un point de vue holistique, en refusant la perspective atomistique, sans pour autant renoncer à la démarche empirique adoptée par la science depuis Galilée. Dans une telle perspective, les phénomènes complexes, tels que la vie, doivent

in-8° 7 fr. 50 HUMBOLDT (G. de). i La Philosophie individualiste, par Chal2 1 lemel-Lacour. vol. in-12 fr. 50 » JACOBl. Sa Philosophie, par Lévy Bruhl. vol in-8'^. o fr. LEMOINE 1 (Albert). Le Vitalisme et l'animisme (étude sur Slahl). vol. in-12 2 fr. 50 NIETZSCHE. Sa 4« Philosophie, par II. Lichtenberger, 1 vol. in-l 2 fr. ^ 50 édit OLDENBERG. Le Bouddha, 1 sa vie, sa doctrine, sa communauté. 7