Vérité Sophistes

– Le Bonheur chap. 2 – La doctrine des sophistes – copyright P. van den Bosch Cours sur le Désir, le Bonheur et la Liberté par P. van den Bosch Chapitre 2 – la nécessité du pouvoir absolu selon les sophistes La plupart des hommes estiment qu’ils n’ont pas besoin d’une sagesse philosophique pour être heureux. Ils croient qu’il leur suffit de réussir dans leurs entreprises, de gagner plus d’argent, d’avoir plus de pouvoir, d’amour ou de gloire. Les sophistes, qui se présentaient comme des professeurs

connues avec certitude sur le Socrate historique. Les témoignages le concernant sont souvent discordants, et la restitution de la vie ou la pensée originelle de Socrate est une approche sur laquelle les spécialistes ne s'accordent pas. Un sophiste (du grec ancien sophistès : « spécialiste du savoir », formé à partir de sophia : « savoir, sagesse ») désigne à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de la Grèce antique, dont la culture et la maîtrise du discours en font un personnage prestigieux

l’apparition de la démocratie en Grèce a permis à l’homme de s’exprimer librement devant une assemblée. Selon les sophistes, tout est relatif, toutes les opinions se valent parce que l’être humain est incapable d’atteindre une vérité objective. Par contre, Socrates, s’est opposé aux sophistes en proclamant que l’homme, avec des mots tels qu’ils lui viennent à l’esprit, est en condition d’atteindre la vérité objective et arriver à connaître une réalité universelle. Le problème n’est pas de savoir qui avait raison

L'équivalence des opinions A. La diversité des opinions un premier constat s'impose : diverses, variables et opposées. Pascal, dans les Pensées : « Vérité au delà des Pyrénées, erreur en deçà » = les opinions ne sont pas des vérités universellement partagées mais de simples croyances. B. Caractère douteux des opinions Sceptiques grecs = volonté d'établir une vérité ferme et indubitable, éprouvaient la valeur de chaque opinion en la confrontant à son opinion opposée mais la raison semble donc nous conseiller

la multitude ne le sont pas. Ces gens pensent tout connaître alors qu’en regard de la vérité ils ne savent rien. La véritable sagesse, selon lui, consiste plutôt à reconnaître notre ignorance devant l’immensité de la réalité. La pire ignorance dont une dont un humain puisse être affligé est l’ignorer qu’il ignore. Les sophistes cherchent seulement l’argent et le pouvoir, ils ne cherchent donc pas la vérité. L’ironie socratique consiste à feindre l’ignorance et à poser innocemment quelques

orgueilleux.  L’origine grecque Opposition faite entre les sophistes et les philosophes. Le philosophe (Socrate) et le sophiste (Protagoras) sont impliqués dans l’humanisme. Deux formules :   Socrate : « connais-toi, toi-même » Protagoras « l’Homme est la mesure de toute chose » Le problème philosophique : « il y a des vérités absolues » ex : a=a (une chose est = à elle-même). Les sophistes disent : « il n’y a pas de vérités absolues, est vrai ce qui réussit »ex : la physique est vraie puisqu’elle

PLATON Ménon L’œuvre de Platon est constituée de dialogues, forme littéraire qui correspond à une exigence philosophique essentielle. Car la vérité est l’objet d’une recherche commune et rationnelle. Elle n’est atteinte que grâce à une dialectique, c'est-à-dire l’art méthodique d’interroger et de répondre. Le dialogue institue entre les hommes un rapport fondé sur la raison et non sur la violence. Le Ménon est un dialogue de jeunesse. Les dialogues de jeunesse (dits encore « socratiques »)

(doxa) [et de la vérité des grecques qui se réfère aux mythes] à la science (épistémé). Pour Husserl ce tournant est une véritable révolution de l’humanité. C’est l’attitude théorique qui vient remplacer l’attitude pratique. Pour Heidegger le tournant (préparé par les présocratiques) philosophique est accompli que par Socrate et Platon. Le philosophe sait qu’il ignore et cherche à savoir. Promotion d’une nouvelle figure de l’Homme dans son rapport au savoir, à la sagesse, et à la vérité. Homologie/identité

présent chez des penseurs que l’on appelle Sophistes. • Dans la Grèce ancienne ils enseignaient un art, une technique. • L’apparition des Sophistes est non hasardeuse • Au moment où la Grèce mets en place un système politique radicalement neuf (Périclès), est mis en place la démocratie. o Gouvernement représenté par le peuple. o Mise en place de l’agora : lieu où l’on débat tout. • Mais pour débattre l’art de la parole est nécessaire. • SOPHISTES : maîtres dans l’art de la persuasion,

une première partie la thèse des sceptiques sur cette question, puis dans une seconde. Nous essayerons de déterminer la valeur d’une opinion sur les critères de liberté, de morale et de vérité. Enfin nous verrons la thèse sophiste. Les sceptiques pensent que la pensée humaine ne peut déterminer une vérité avec certitude à l’aide de l’argument de la régression à l’infini. Cet argument a pour conséquence que l’on ne peut jamais rien absolument démontrer. On cherche à savoir si une opinion