Wahhabisme

évolution et critique • Les clichés sur les mourides et sur Cheikh Ahmadou Bamba • Analyse de quelques cas pratiques d'allégations sur le Serviteur du Prophète (PSL) • Réflexions sur des questions connexes : la pression médiatique, les attaques du wahhabisme, la responsabilité et la mission des héritiers des vertueux anciens et celles des intellectuels mourides etc. 2. La Mouridophagie ou les utilisations illégitimes de la Voie mouride (dundéé yoonu murid3) : formes, périls et remèdes a. Les différents

Qadiriyya) qui provoquèrent des soulèvements politiques et militaires dans tout le Sahel, de l’Atlantique au Nord Cameroun, tandis que depuis son introduction dans les pays d ’Afrique de l’Ouest tels le Mali et le Ghana dans les années 1930, le Wahhabisme dont ils ont si peur est resté parfaitement pacifique (Kaba 1974). L’Amérique se méfie plus particulièrement des Salafistes et de la Tablighi Jama’at. Ces deux rameaux de l’activisme islamique sont considérés comme des foyers de terrorisme. Depuis

interdisent toute forme opposition démocratique et la mosquée apparaît dès lors comme un refuge voire comme un espace de liberté. ð Opposition à Israël et aux EUA considérés comme le « grand Satan » b) Des courants proches mais distincts 1. Le wahhabisme : ð Conception conservatrice, très dogmatique et particulièrement puritaine de l’Islam, mais sans contestation de l’ordre politique, ð En vigueur en Arabie, son berceau. § Doctrine fondée par Abd Al Wahhab (1720-1792) censée être celle

l’espace et le temps, les deux ancrages fondamentaux de tout état de civilisation, ne réside-t-elle pas dans la mise en évidence des généalogies et soutènements de l’actualité la plus brûlante ? Comment comprendre le 11 septembre 2001 sans remonter au wahhabisme, aux diverses filiations coraniques, et aux avatars du monothéisme ? Comment comprendre les déchirements yougoslaves sans remonter au schisme du filioque et aux anciennes partitions confessionnelles dans la zone balkanique ? Comment comprendre le

d'autant plus que les mosquées étaient un espace de prosélytisme primaire avant que des forums politiques n'envahissent les espaces profanes. De Jamal Eddine el-Afghani à Mohamed Abdou, le mouvement réformiste musulman n'avait rien à voir avec le wahhabisme qui a ressuscité le salafisme d'Ibn Teymia. Mais la première expression politique manifeste de l'islam moderne est bel et bien l'Association des Frères musulmans d'Egypte fondée en 1928 par Hassen El-Benna. C'est à partir de ce courant que naîtront

quelque sorte la quintessence de l'État islamique intégriste. En plus d'être le gardien des deux sanctuaires sacrés de l'islam à La Mecque et à Médine, il représenterait la tradition religieuse dans sa version la plus primitive ou rigoriste, le wahhabisme, qu'il ne faut pas confondre avec l'«orthodoxie». Selon ses défenseurs, l'actuel système politique du royaume reflète toujours les idéaux de la première révolution islamique, qui a commencé il y a deux siècles et demi par la formation d'une alliance

» de la civilisation musulmane et se caractérise par le développement d'une littérature impériale, des arts, de la poésie, des mathématiques, de la philosophie et de la géographie. 60 Muḥammad ben ‘Abd al-Wahhāb donne son nom à la doctrine du wahhabisme. Réformateur sunnite issu d'une famille de juristes du Nadjd, en Arabie centrale, il s'inscrit dans le courant rigoriste musulman du hanbalisme (Ibn Ḥanbal mort en 855), revitalisé au xiiie siècle par le Syrien Ibn Taymiyya. Son ouvrage sur «

comprendre sans une sorte de pacte entre un ancêtre de l’actuelle dynastie, désigné généralement comme Mohammed Ibn Seoud (à ne pas confondre avec le roi Abdelaziz, dit Ibn Seoud, son descendant), et Mohammed ben Abdelwahhab (qui a donné son nom au wahhabisme). La date de ce pacte important est : A 1813 B 1837 C 1678 D 1744 E 1569 Question 67 Le fondateur du royaume contemporain d’Arabie séoudite, Abdulaziz ibn Abdul Rahman ibn Faisal […] al-Saud – que l’on évoque volontiers comme Ibn Seoud – a obtenu

Parallèlement, en Arabie Saoudite, la dynastie saoudienne, gardienne des lieux saints (La Mecque et Médine), met sa fortune pétrolière au service d'une conception conservatrice des rapports sociaux. Elle exalte le rigorisme moral selon les principes du wahhabisme (Ibn al Wahhab, 1703-1791), un islam puritain qui interdit le culte des saints, le tabac, la musique, la proximité publique entre hommes et femmes, impose le port de la barbe « islamique » et proclame la guerre sainte contre les musulmans « tièdes

Organisation 6.1 Le califat 6.2 La loi islamique 6.2.1 Sources de législation sunnite 6.3 Clergé 6.3.1 Sunnisme 6.3.2 Chiisme 6.4 Calendrier islamique 7 Les grandes variantes théologiques de l'islam 7.1 Le sunnisme 7.1.1 Place particulière du Wahhabisme à l'époque contemporaine 7.2 Le chiisme 7.2.1 Chiisme duodécimain 7.2.1.1 Alévisme et bektachisme 7.2.2 Chiisme septimain (ou ismaélien) 7.2.3 Chiisme quintimain ou zaïdisme du Yémen 7.3 Le kharidjisme 7.4 Autres variantes théologiques