Wallerstein

dans les circonstances particulières où se trouvait la Grande-Bretagne au milieu du XIXe siècle une liberté commerciale presque absolue était la politique la plus propre à améliorer la balance du commerce »94. La même conception prévaudra chez Wallerstein qui explique le revirement anglais par son statut de puissance hégémonique lors du vote des lois libre-échangistes. Il décrit l'hégémonie comme « a situation wherein the products of a given core state are produced so efficiently that they are by

du Moyen Age. Ces transformations socio économiques auraient réalisés une division du travail qui aurait abouti (resultou) à l’émergence de l’Etat moderne. Le grand nom de ces théories économiques du développement de l’Etat moderne est Immanuel Wallerstein, « le système monde du 15ème siècle à nos jours ». Pour lui la première cause de la genèse de l’Etat moderne est la naissance du capitalisme marchand. L’Etat moderne occidental serait directement lié au développement du capitalisme. Pour lui l’Etat

marchandage continu entre groupes d’intérêt. Le consensus sur un cadre doctrinal minimaliste paraît avoir fait de la rupture une utopie. Si bien que les mouvements progressistes antisystémiques, comme les appellent par exemple Samir Amin et Immanuel Wallerstein, apparaissent radicalement légalistes et conservateurs (de la nature, de la culture et des « acquis sociaux »). La contestation serait même condamnée à la réaction tant les modes de régulation de la société se veulent évolutifs. Dès le XVIIIe siècle

■ Debray,  R.,  Un  Candide  en  terre  sainte,  Paris,  Gallimard,  2008.     Todd,  E.,  Courbage,  Y.,  Le  Rendez-­‐vous  des  civilisations,  Paris,  Seuil,  2007.     Wallerstein,  I.,  European  Universalism.  The  rhetoric  of  power,  New  York,  The  New  Press,  2006.       Corm,  G.,  La  question  religieuse  au  XXIème  siècle,  La  Decouverte/Poche

de la fin du Moyen Age. Ces transformations socio économiques auraient réalisés une division du travail qui aurait abouti à l’émergence de l’Etat moderne. Le grand nom de ces théories économiques du développement de l’Etat moderne est Immanuel Wallerstein, « le système monde du 15ème siècle à nos jours ». Pour lui la première cause de la genèse de l’Etat moderne est la naissance du capitalisme marchand. L’Etat moderne occidental serait directement lié au développement du capitalisme. Pour lui l’Etat

qui empêcherait de voir que les groupes ethniquement dominés (immigrés, Noirs) et les groupes exploités du groupe ethniquement dominant (ouvriers, prolétaires blancs) ont les mêmes intérêts de classe. Pour les plus marxistes (Bonachich, Balibar, Wallerstein) les dissensions ethniques dissimulent en réalité un conflit de classe. Le racisme est parfois vu comme un instrument utilisé contre la conscience de classe ou une forme de fausse conscience Cette théorie ne peut pas être expliquée dans le monde

des moyens formellement pacifiques », c’est ainsi que BOLTANSKI et CHIAPELLO définissent le capitalisme, mais c’est une forme précise d’accumulation, car le capital accumulé est employé « dans le but premier et délibéré de son auto-expansion » (WALLERSTEIN). Ce n’est que lorsqu’il est utilisé ainsi que l’on peut qualifier un système de capitaliste. Est alors nécessaire une force de travail, un réseau de distribution et un marché où les produits seront vendu à un prix permettant de faire des profits

est un morceau d’espace qui est économiquement autonome, qui se suffit à lui-même, et qui a trois caractéristiques spatiales : 1) occupe un espace géographique donné 2) accepte toujours un pôle, un centre 3) se partage en zones successives. Pour Wallerstein, il y a deux types de systèmes-mondes : 1) l’empire-monde (empire romain) 2) l’économie-monde (monde actuel où les Etats sont indépendants) Il y a un gradient de l’échange, car en fonction de la distance spatiale ou symbolique, on ne fait pas

Balandier. Aujourd’hui, les termes ont changé. Nous sommes confrontés actuellement à ce que Fernand Braudel appelait une « économie monde » pour désigner l’unité d’une économie mondiale inégalitaire. Cette idée fut par la suite complétée par Immanuel Wallerstein (sociologue américain spécialisé dans les affaires post-coloniales africaines) dans la notion de « système monde ». Il affirme ainsi que le sous-développement des pays du Sud est dû à leur dépendance dans la structure de l’ordre économique international

les théories de la dépendance, l’analyse en termes de centre/périphérie et les théories néomarxistes de l’échange s’affirment alors. Les auteurs les plus représentatifs de cette tendance sont Paul Baran, Samir Amin, André Gunder Frank, Immanuel Wallerstein, ... Enfin l’économie du développement se distingue parmi les branches de la science économique par son aspect pluridisciplinaire. Elle fait en effet plus volontiers appel aux autres sciences humaines, comme l’histoire, la géographie, la sociologie