épicure Et La Conscience

de l’homme, c'est ce qui lui permet d'espérer. L' espoir fait aussi partie de l'humanité de l'homme puisque sans espoir de liberté, il n’aurait aucune raison d’agir, de penser, de tenter d’améliorer ses conditions de vie, puisqu’il n’aurait pas conscience qu’il existe. C’est donc le désir qui pousse l’homme à agir et même peut-être à vivre. De plus, en réalisant des désirs comme fonder une famille, avoir une maison, devenir un sportif de haut niveau... nous procurer une réelle satisfaction pleine

ne dispose d'aucun moyen pour qu'il soit autrement, en pratique l'on s'acharne à faire reculer la mort. La mort constitue pourtant l'obsession métaphysique première première de l'humanité. Ne sommes nous pas tous des « mortels », habitué par la conscience de notre finitude ? Très tôt, dès l'enfance nous pouvons nous poser des questions sur la mort, notre existence notre disparition prévue. N'oublions pas que nous sommes aussi de animaux mais à la différence, la mort ne nous advient pas seulement

désespérante de sa situation, il lui suffit alors de comprendre que l'impossibilité ne vient pas du monde, mais de son désir lui-même : ce n'est pas le monde qui est mal fait, c'est son désir qui se contredit lui-même. C'est en un sens aussi ce qu'affirme Épicure lorsqu'il nous propose de faire le tri entre nos désirs : les désirs vains, ceux qui ont l'imagination pour principe et non la sensation, sont destinés à être insatisfaits non à cause du monde, mais du fait de leur propre contradiction. Désirer l'immortalité

de troubles et d'inquiétude, tel l'a spécifié Épicure au 3ème siècle avant J.-C. En effet, Épicure est un des premiers philosophes à se poser la question du bonheur et comment l'atteindre. Selon lui, « il est impossible d'être heureux sans être sage » et c'est ce qu'il va démontrer dans sa Lettre à Ménécée. Pour lui, nous ne pouvons parvenir au bonheur qu'en philosophant puisque le philosophe, ou le sage, est celui qui arrive à prendre conscience des troubles de l'âme et peut en faire abstraction

tout premier lieu l’épicurisme. Epicure nous apprend que toute jouissance est bonne, si on respecte deux conditions : que le plaisir soit facilement renouvelable, et donc qu’il ne donne pas lieu à une trop longue attente. Ce que cherche le philosophe grec, c’est l’ataraxie. Au contraire dans ce texte, on apprend que c’est l’attente qui est source de joie. D’où vient cette différence d’appréciation ? Sans aucun doute d’une lecture différente de la nature humaine : Epicure est un philosophe matérialiste

les éléments sont interdépendants, se conditionnant mutuellement : la Canonique s’interroge sur les conditions de possibilité de la connaissance. Elle trouve son application dans la Physique, c’est-à-dire dans la Lettre à Hérodote, dans laquelle Épicure développe son modèle de l’univers. Enfin, cette connaissance rend possible de dissiper les craintes qui tourmentent les hommes, en ouvrant sur l’Éthique. La physique épicurienne Puisque “le bonheur a sa condition dans la connaissance” de l’univers

partie, nous allons évoquer le fait que le bonheur est quelque chose que l’on construit avec ce qui nous entoure. Le bonheur n'est pas un objet que l'on peut attraper, il se construit. C’est avant tout se suffir de ce que l'on possède comme l’a dit Epicure. Il faut savoir que le bonheur vient du terme augurium (de bonne construction d’une chance. On peut lier le bonheur à la technique, en effet le travail ou encore les nouvelles innovations(les progrès techniques en général) peuvent nous procurer du

singulier ne peut conjuguer « mourir » qu’au futur » (La mort). Parce qu’elle ne peut faire l’objet d’aucune expérience, la mort est impensable par excellence. La mort serait donc une sorte de « point hors sensation » dont la reconnaissance, selon Epicure (Lettre à Ménécée), permettrait d’exorciser l’angoisse humaine qui oppresse en mettant les hommes face à leur mort inévitable. L’angoisse empêche les hommes de se faire à l’idée de leur mort. La position empiriste d’Epicure pour qui « tout bien et

mène au bonheur. Enfin nous verrons que le bonheur se trouve bel est bien dans le désir; mais dans un désir maitrisé. Commençons donc par nous intéresser à la satisfaction systématique de tous nos désirs. Le désir est le mode d'être primitif de la conscience, et en ce sens; il est propre à l'homme. Il est donc naturel pour un Homme de désirer;" vivre c'est désirer"; en effet le désir apporte une jouissance et une puissance; qui permet à l'homme de donner un but à sa vie et de rester en vie; si on ne

singulier ne peut conjuguer « mourir » qu’au futur » (La mort). Parce qu’elle ne peut faire l’objet d’aucune expérience, la mort est impensable par excellence. La mort serait donc une sorte de « point hors sensation » dont la reconnaissance, selon Epicure (Lettre à Ménécée), permettrait d’exorciser l’angoisse humaine qui oppresse en mettant les hommes face à leur mort inévitable. L’angoisse empêche les hommes de se faire à l’idée de leur mort. La position empiriste d’Epicure pour qui « tout bien et