épicure Et La Conscience

La lettre à Ménécée Epicure Premier axe : La religion Q1 : Il est question de « croyances religieuses » dans ce texte, durant les passages [4] et [5] En effet, l’auteur y évoque plusieurs fois « Dieu », ou « les Dieux » et leur existence. Selon Epicure, les hommes ont des croyances religieuses pour deux raisons principales. Tout d’abord, les Hommes craignent les Dieux. En effet, ils les jugent responsables « du mal qui advient aux méchants et du bien répandu sur les bons » et savent

l’éthique Epicurienne suivie du plan de l’oeuvre : Dans cette œuvre Epicure tente de permettre à l'homme de parvenir au bonheur, de le libérer des craintes en montrant qu’elles ne sont pas fondées, sont sans objets, ou que leurs objets ne sont pas si redoutables. Epicure entreprend ici d’inculquer a son disciple Ménécée la méthode du bonheur, il s’agit donc ici d’un traité de la méthode. Pour mettre au point cette méthode, Epicure se pose la question suivante, A quoi tient l’absence du bonheur, et

antérieures, dont le plus célèbre est l'épicurisme. 2)Fondée comme son nom l'indique par l'athénien Epicure, cette école philosophique est axé sur la recherche d'un bonheur et d'une sagesse dont le but ultime est l'atteinte de l'ataraxie, état d'apaisement de l'esprit, découlant de l'absence de tout trouble ou douleur, que l'on retrouve notamment dans la philosophie bouddhique avec le nirvana. Pour Epicure, il y a trois sortes de désirs qu'il distingue et ce dans le but de nous aider à atteindre la sagesse

fuir ou tenter de fuir l’influence de , et échapper présuppose que le temps est l’ennemi (ennemi- Baudelaire) Condition de l’existence (cadre)On essaie d’échapper à la conscience du temps qui passeL’irréversibilité du temps est elle notre condition d’existence ou pouvons nous nous soustraire à la conscience du temps qui passe? I. Le temps est notre condition d’existence:A- Le temps est relatif au mouvement: Aristote, Physique

moment présent. Question Faut-il nécessairement se débarrasser de la peur de la mort, comme le soutient Épicure, afin de mieux apprécier les joies que la vie nous offre ? Pour être heureux, il ne faut pas craindre la mort. C’est ce que soutient Épicure dans un extrait de Lettre à Ménécée, où il dit que « la mort n’est rien pour nous », tout comme la mort n’est rien pour le défunt. Selon Épicure, il faut se détourner de l’idée que la mort est une souffrance pour parvenir à profiter de la vie. L’analogie

2nde condition pour être heureux c’est la réussite sociale et notamment la capacité à pouvoir exercer un métier qui permet de subvenir aux besoins qui nous plaisent. La 3ème condition la plus évidente c’est d’être en bonne santé et d’en avoir conscience. On s’aperçoit en énumérant ces différentes conditions que le bonheur est une chose complexe et difficile qui demande du temps, des efforts et de la chance. Peut-être que le bonheur parfait n’est qu’un idéal, c’est-à-dire une chose que l’on cherche

Epicure, Lettre à Ménécée Epicure et l’épicurisme : une philosophie calomniée et déformée L’adjectif « épicurien » est passé dans le langage courant. Il qualifie les bons vivants, ceux qui aiment les plaisirs du ventre et de la chair. Certains ( le Dom Juan de Molière, le poète romain Horace – 1°s après JC - ) se présent ainsi comme des « pourceaux du troupeau d’Epicure », et un autre poète contemporain d’Epicure, Alexis, avait intitulé une comédie « le professeur de débauche ». La

La grande âme n'est-elle pas celle qui a de grands désirs ? Et n'est-ce pas l'absence d'ambition, de rêves, de désirs qui appauvrit la vie ? Ne s'agit-il pas d'augmenter nos désirs plutôt que de les limiter ? I- Le désir comme malheur de la conscience : Le désir, on l'a vu, est sans limites. Déjà, le besoin est indéfini, sans fin, car il renaît sans cesse. Mais le désir ajoute à cela son incessante relance : à chaque fois qu'un objet du désir nous est donné, il nous en faut un autre

et de formes différentes : ils visent tous le plaisir. En effet, le désir attend de son objet du plaisir car cet objet doit satisfaire le désir en venant combler un manque. C’est justement en comblant ce manque qu’il devient source de plaisir. Epicure, dans la lettre à Menécée réalise une classification des désirs. Il distingue désirs naturels et non naturels. Pour lui, les désirs naturels sont les « bons » désirs qu’il faudrait conserver et satisfaire. Ils sont nécessaires au corps, à la vie et

condamner l'ensemble des choses et des êtres à disparaître ou à mourir . Rien ne semble pouvoir résister à l'usure du temps.B La conscience de la finitude •De ce fait, l'existence humaine semble marquée par la conscience de la « finitude » . L'homme a conscience que son existence a nécessairement une limite (finis, en latin) dans le temps, comme s'il ne venait au monde que pour retourner ensuite au néant. Ce but absurde lui