épithètes Homériques

basse-cour : parallélisme entre les deux coqs puis rapprochement des combattants de Troie • Parallèle entre les coqs et Dieu • La gent = La population, la nation (allusion aux acquéens désignés par leur crête) • « Hélène au beau plumage » : épithète homérique comique, il y a plusieurs Hélène • Coquet : petit coq (=galant) // Cacquet, cri de la poule (bavardages des femmes) • Allitération en ‘F’ v28 : insiste sur le nombre de femmes • V1à2 : style haché, 2 propositions en un vers = simple & rapide

C’est sur ce thème qu’il entreprend la rédaction des deux coqs. C’est un thème banal au XVIIème : La Fontaine met en scène son récit de manière à tisser des relations piquantes et étonnantes entre animaux et monde humain, principalement homérique. Introduction 2 : Nous séparerons cette fable en 3 épisodes : Des vers 1 à 10 : le conflit Des vers 11 à 23 : la retraite du vaincu Des vers 24 à 28 : le retournement de situation Puis nous travaillerons

d’où parlent d’ordinaire maintenant les applaudissements comme des vols d’oiseaux avec de grands bruits d’ailes et qui étaient jadis des champs de bataille piétines, des redoutes prises et reprises, des embuscades où l’on s’attendait au détour d’une épithète, des relais de meutes pour sauter à la gorge d’une métaphore poursuivie, on éprouve une surprise indicible que les générations actuelles, débarrassées de ces niaiseries par nos vaillants efforts, ne comprendront jamais tout à fait. Comment s’imaginer

douleur le monstre bondissant/ Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, / Se roule, et leur présente une gueule enflammée,/ Qui les couvre de feu, de sang et de fumée » V. 17-20. Enfin Hippolyte est qualifié d’ « intrépide » (V.28), épithète homérique du héros qui ne connaît pas la peur. Le spectateur de l’époque, nourri de christianisme, fait un lien entre ce héros qui combat un « monstre » ressemblant à un « dragon » « Qui les couvre de sang et de fumée » et Saint Georges qui combat victorieusement

Pierrot est candide et a une certaine dose de bon sens. Son vêtement est blanc. Dans ce poème, Pierrot saute avec légèreté l'obstacle, peut-être => la dentale [d] qui lui donne de l'élan. - Au contraire, Léandre, semble, => alourdit par son épithète homérique, Léandre le sot => type même du jeune amoureux enrubanné (Il est sot car l'amour rend bête) -> Pierrot et Léandre sont caractérisés par des mots de la même sonorité "sot" et "saut" donnant de la légèreté pour l'un, alourdissant l'autre.

Explication linéaire Les deux coqs La FONTAINEIntroduction :Au 17 ème , Jean de la Fontaine est un fabuliste reconnu. Il se penche sur la question de la vanité et de la discorde social en réécrivant la fable d’Ésope. La fabuliste dénonce à travers un récit parodique (=reprise humoristique) la discorde qui règne entre les hommes. Il écrit : « je fais parler les animaux pour instruire les hommes ». Cette fable nous présente l’histoire de deux coqs qui se battent pour une femme. Effectivement, la

premier aède grec : originaire d'Ionnie + aveugle Aveugle : symbole celui qui voit l'invisible Langue d'Homère : Iliade → hexamètres dactyliques Langue archaïque : déjà au VIIIe, encore + au VI e siècle → combinaison plusieurs dialectes Dialecte homérique : langue composite, poétique marque rupture avec langue quotidienne L’Iliade modèle de toute épopée Qu'est ce que l'épopée archaïque ? Type particulier d'expression poétique Ensemble de savoir d'une société → Savoir commun des grecs En effet, dans

tentations qui s'offrent à lui et enfin pourquoi Ulysse cède, et pourquoi il ne cède pas. Premièrement, on peut définir le mot tentation. c'est un caractère de ce qui suscite l'intérêt, le désir ou encore l'envie. vaincues signifie qu'ulysse de son épithète homérique "l'endurant", résiste à ces tentations, il n'y cède pas, or quelque fois, il y est obligé, nous verrons cela dans le grand2. D'abord, dans le chant V apparait Calypso, nymphe qui retient Ulysse dans sa grotte "contre son gré". Labas s'offre

ébranlait la mer et la calmait tour à tour ; Phébus [épithète d’Apollon signifiant « pur » ou « lumineux »] éclairait le monde ; les grands dieux se partageaient le gouvernement suprême de la nature. Une infinité de nymphes, de satyres, de divinités secondaires peuplaient les eaux et les bois. Toutes ces divinités étaient fort loin de la perfection infinie dont l’idée nous parait aujourd’hui inséparable de la notion même de Dieu. Les dieux Homériques sont des êtres supérieurs à l’humanité, mais qui

s’accompagne de l’annonce d’un récit : celui de «L’Inventif », épithète homérique énigmatique en ce qu’elle ne nomme pas le héros, mais l’introduit par une périphrase, un adjectif composé, « polytropos » qu’on traduit habituellement par « l’homme aux mille tours ». Signifiant, ce mystère quant à l’identité est cependant tout relatif, dans la mesure où Odysseus, Ulysse, est le seul homme, dans l’épopée archaïque, à être qualifié par cette épithète qu’il ne partage qu’avec Hermès et qui le désigne d’emblée