Classe ouvrière et classe moyenne
Dans la classe ouvrière certains progrès sont à noter. Il y a de plus en plus d’ouvriers à domicile grâce à certaines innovations comme la machine à coudre. A l’usine les salaires augmentent et le temps de travail diminue. Avec la baisse du prix du pain et les augmentations de salaires, les ouvriers diversifient leur consommation, ils mangent plus de viande et peuvent consacrer une petite partie de leur budget à l’épargne, aux loisirs ou encore à leurs maisons. Malgré ces quelques progrès la vie de la classe ouvrière reste difficile. Dans les usines les conditions de travail ne sont pas idéales : le travail est dangereux, les accidents sont fréquents, la vie professionnelle est contrôlée et des amendes pour fautes peuvent être distribuées. De plus même entre les ouvriers il y a des disparités : les ouvriers qualifiés (mieux traités et mieux payés) et les simples manœuvres. En dehors de l’usine, les conditions de vie restent précaires pour la plupart des familles, qui s’entassent dans des taudis souvent sans aucune hygiène.
Une nouvelle catégorie sociale apparaît, la classe moyenne. Cette nouvelle catégorie ressemble étrangement à la bourgeoisie avec les avantages et la richesse en moins. Tout comme la bourgeoisie, la classe moyenne se caractérise par ses valeurs comme l’instruction, son absence de travail manuel et ses achats qui ne sont pas vraiment nécessaires. Contrairement à la bourgeoisie, la classe moyenne est principalement composée de salariés de professions très variées. Les principales sources de déclassement entre ces deux classes sociales sont les revenus faibles et l’absence de patrimoine de la classe moyenne. En plus de ses faibles revenus, cette classe « coincée » entre deux, n’a pas le droit à une protection sociale. Elle est donc particulièrement