Dans quelle mesure le taylorisme est-il aujourd’hui remis en cause ?
Le taylorisme, basé sur une division verticale et horizontale du travail ainsi que sur la mise en place du travail à la chaîne pas Frédérique Taylor ne parvient plus aujourd’hui à s’adapter aux mutations du travail. En effet il s’emblerait que se dernier ne convient plus aux attentes économiques et sociales des sociétés. En quoi le taylorisme ne parvient-il plus à convenir aux sociétés actuelles et quels sont alors les principes des nouvelles formes d’organisation du travail ? Après avoir montré le principe et les limites du taylorisme, il est important d’analyser les nouvelles formes d’organisation du travail qui inspire aujourd’hui les sociétés occidentales,on peut parler de néo-taylorisme.
L’air des sociétés industrielles est marqué par la mise en place du taylorisme dans les années 1880. On parle alors d’organisation scientifique du travail basée sur « The one best way » qui signifie la meilleure façon de produire. Pour ce fait, une première division du travail est mise en place : la division verticale, les tâches des ouvriers sont parcellisées et le travail devient alors « normé » par des gestes précis et par le temps (mise en place de contremaîtres). Les contremaîtres sont aussi facteur de la division verticale du travail (qui consiste à séparer la main d’œuvre et les prises de décision) car ils vont jouer le rôle d’intermédiaire entre le bureau des méthodes et les ouvriers. Dans les années 1900, le principe du taylorisme sera amélioré avec la mise en place du travail à la chaîne (création des convoyeurs mécaniques) par Henry Ford. En plus de pouvoir accéder a des productions de masse, l’ère de la consommation de masse va alors commencer grâce à une augmentation générale des salaires (« five dollars day »). Le taylorisme à monter de nombreuse limite durant « les trente piteuses » notamment avec une triple crise. Cette triple crise se