1-L’éloge de la
Princesse
_ Par quel superlatif est introduit le portrait de la Princesse ? En quoi peut-on dire qu’il s’agit d’une hyperbole ?
_ Quelles sont les trois qualités évoquées dans la phrase suivante qui justifient l’emploi de ce superlatif et de cette hyperbole ?
_ Montrez l’intérêt de la construction de la phrase : « non seulement...mais encore ». Appuyez-vous sur votre réponse pour indiquer la composition du passage (l. 5 à 13) : de « De quelque côté » à « qui ne devait rien à la fortune ».
_ Quelle autre qualité Bossuet évoque-t-il à partir de la ligne 37 : de « Cependant ni cette estime... » ?
Comment cela permet-il à l’auteur de faire un portrait plus nuancé de la Princesse et d’éviter le panégyrique ?
_ Relevez dans ce portrait les termes valorisants les plus significatifs.

_ Quel sentiment éveillait la Princesse dans son entourage d’après Bossuet qui l’évoque à plusieurs reprises ?
_ Relevez les passages où Bossuet interrompt le portrait d’Henriette pour faire allusion à sa mort. Selon vous, quel but poursuit-il en agissant ainsi ?
Quel effet cette oraison peut-elle produire dans l’assistance ?
Quelles réflexions peuvent-elles susciter ? Appuyez-vous en particulier sur les lignes 49 à 53 : de «C’est là que les plus grands rois » à « ne tiennent pas ».
_ En quoi cette oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre est-elle aussi l’occasion de faire l’éloge de la royauté française ? Relevez deux passages qui le montrent.

Réponses
_ « Qu’y aurait-il dans l’univers de plus distingué que la princesse dont je parle ? » l.3. Ce superlatif relatif apparaît comme hyperbolique dans la mesure où la référence est l’univers.
_ Les trois qualités évoquées sont : la naissance, la fortune et les grandes qualités de l’esprit, qui se trouvent rassemblées en une même personne, fait justifiant le superlatif et l’hyperbole précédemment employés. _ Cette construction a l’avantage de distinguer d’une part la naissance et la fortune, dont la