Droit
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Données générales
Capitale Population Histoire
Lomé (796.416 habitants en 2006) 6'019’877 (Juillet 2009) Le Togo subit le commerce négrier du XVI au XIX siècle. En 1884, le roi Mlapa III de Togoville, signe un traité de protectorat avec l’Allemagne (représentée par Gustav Nachtigal), qui perdure jusqu’en 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale. La colonie est alors divisée entre le Royaume-Uni et la France, parfois au prix de la division de certaines ethnies. La partie sous contrôle français passe sous tutelle de l’ONU en 1946. Le Royaume-Uni rattache la partie Sud de la région qu’il contrôle au Ghana en 1956. Le Togo acquiert son indépendance, le 27 avril 1960, par un accord avec l’administration française, sous le contrôle de l’ONU. L’autonomie interne remonte à 1956. Sylvanus Olympio est le premier président du Togo, mais il est assassiné au cours du coup d'État du 13 janvier 1963 par Gnassingbé Eyadema qui le revendiquera dans la presse française. Nicolas Grunitzky lui succède pendant 4 ans avant d'être à son tour assassiné par Gnassingbé Eyadema qui prend les rênes du Togo le 13 janvier 1967, et devient président le 14 avril de la même année. De 1967 au 5 février 2005, Étienne Gnassingbé Eyadema, très critiqué pour ses méthodes de répression envers ses opposants politiques, est président du Togo. Suite à l’absence au pays du président de l’Assemblée nationale, qui selon l’article 65 de la Constitution doit assurer l’intérim de la présidence, l’armée togolaise prend la décision de confier le pouvoir au fils de Gnassingbé Eyadema, Faure Gnassingbé Eyadema. L’Union africaine par la voix du président de la Commission Alpha Oumar Konaré dénonce un coup d’État militaire. La plupart des pays, l’ONU, la CEDEAO et l’Union européenne exigent le retour à la légalité constitutionnelle. La France se rallie à ce concert des nations. Pour sa part, la France est critiquée sur les déclarations d'amitié de Jacques Chirac envers Gnassingbé Eyadéma et