Droit
Document 1 : Document 2 :
Document 3 : le modèle de Solow.
Document 4 :
----------------------- Même s'il n'a pas été le premier à proposer un « modèle de croissance de long terme » , Robert Solow a fourni, en 1956, le cadre d'analyse de référence, repris plus ou moins par tous les économistes ultérieurs. Chaque travailleur produit en moyenne davantage d'une année sur l'autre parce qu'il dispose d'un capital technique accru (machines, équipements, infrastructures, logiciels...) qui augmente l'efficacité du travail fourni par chacun. C'est donc l'investissement qui explique la croissance. Mais les rendements sont décroissants : ajouter un deuxième ordinateur à celui que j'utilise déjà ne me permettra pas de multiplier par deux mon apport productif. A force d'augmenter le capital par tête, vient un moment où la production par tête augmente moins que cela ne coûte. Alors, la croissance par tête cesse. Mais tant que ce point n'est pas atteint, un investissement supplémentaire est générateur de croissance : tous les pays qui font l'effort d'investir suffisamment sont susceptibles de connaitre une croissance économique d'autant plus forte qu'ils sont plus en retard, c'est-à-dire plus éloignés du point à partir duquel l'investissement supplémentaire n'apporte plus rien. Message optimiste : le rattrapage des pays les plus en avance n'est qu'une question d'investissement. Même s'il n'est pas automatique, puisqu'il suppose d'effectuer un effort d'investissement que certains pays sont incapables d'effectuer en raison de leur pauvreté, il est possible.
D. Clerc, « les racines de la croissance »,
Alternatives économiques, HS n°53, 2002.
L'investissement n'est pas un bien en soi, il peut même devenir excessif. C'est ce qui s'est produit dans tous les pays émergents d'Asie en expansion rapide comme la Corée du Sud, la Thaïlande ou la Malaisie, ainsi qu'au Japon.