B) L’analyse des décisions.
Le processus de décision selon Simon, se décompose en 3 phases : 1) L’intelligence, on étudie l’environnement et on identifie le problème posé. 2) Modélisation, on cherche l’ensemble des actions possibles. 3) Choix, on choisit une décision parmi l’ensemble des alternatives.

Cette analyse se complète d’une phase d’évaluation qui va vérifier que le bilan de l’opération a bien répondu au problème posé. Simon distingue deux grands types de décisions (« la science des systèmes » 1983). Décisions programmées, on peut les décomposées en éléments analysable selon un processus algorithmique. A l’opposer on trouve des décisions qui ne sont pas programmée et qui relèvent de l’inconnu. Exemple de décision programmée, réapprovisionnement du stock en fin de semaine dans un magasin de vêtement. Exemple de décision non programmée, commande de parapluie suite à des intempéries climatiques. Les décisions peuvent être décomposées selon Simon en 10 étapes. Constatation d’un problème, délimitation du problème, définition d’objectif, délimitation de solutions, mesure des solutions, définitions des critères pour choisir la solution, choix de la solution, réparation de la mise en œuvre, mesure des résultats d’actions, mesure et bilan.
Pour Archer, la décision provient d’une démarche empirique, observation de la pratique pour tirer une théorie, il a observé dans l’année 1980 le processus de prise de décision de plus de 2000 dirigeants d’entreprise américaines, il en a élaboré un modelé en 9 étapes. 1) Délimiter l’environnement du problème 2) Préciser le problème 3) Spécifier les objectifs 4) Etablir un diagnostique 5) Rechercher les solutions possibles 6) Déterminer le mode de classement et le critère de choix des différentes solutions 7) Faire une évaluation complète 8) Choisir la meilleure solution 9) Mise en œuvre

Ces modelés essaient de rationaliser le processus de décision. Ils ne laissent aucune place