Explication de texte blaise pascal, pensées (1670), ed. flammarion, coll. "gf" 1976
Blaise Pascal, Pensées (1670), Ed. Flammarion, coll. "GF" 1976,
Problème : Sur quoi le détenteur de l'autorité politique fondera la gestion, l'administration du monde qu'il veut gouverner ? Est-ce que ce sera sur la justice ? Est-elle universelle, et sur quoi repose t-elle ?
Thèse : Pascal répond, dans un extrait des Pensées, que des lois naturelles existent, mais que la justice universelle n'est pas connue des Hommes. Il pense que la coutume fait la justice, car c'est grâce à la coutume qu'elle est acceptée et qu'elle a de l'autorité.
Structure :
Première partie (ligne 1 à ligne 15) → Pascal montre que la véritable équité n'existe pas. Chacun vis selon les mœurs de son pays, et la justice change selon les lieux et les époques. Si les détenteurs de l'autorité politique connaissait la justice universelle, elle s'observerait de partout et tout le temps.
Deuxième partie (ligne 15 à ligne 27) → Pascal nous dit qu'il existe une justice qui réside dans les lois naturelles, mais que les changements imprévisibles et diversifiés des Hommes sont tels que pas une seule loi qu'ils ont rencontré n'est universelle. Aussi le fait que lors d'une guerre on autorise les meurtres pour des raisons politiques montre qu'il y a des avantages à ne pas avoir de justice universelle, et que le bien dépend seulement du point de vue : des actions peuvent être tour à tour vertueuses et immorales. La justice universelle a été corrompue par les penchants naturels de l'Homme pour la violence.
Troisième partie (ligne 27 à fin) → Thèse
Le plus sûr est que la coutume est l'essence de la justice, parce que rien n'est juste de soi suivant notre seule raison, tout change selon les époques et les points de vues.
Pascal pense que la coutume fait la justice, car c'est grâce à la coutume qu'elle est acceptée et qu'elle a de l'autorité. Il ne peut pas y avoir de justice si on la ramène a son fondement.
Tout d'abord, Pascal pose le problème, qui est la