Il y a un lien entre le droit et l’Histoire.
Définition la plus courante du droit : ensemble des règles d’une société.
Le juriste doit donc connaitre et appliquer les règles existantes. Mais qu’elles sont leurs origines ? Il existe des règles appartenant à une société particulière comme des règles historiques. Le droit est en perpétuel mouvement, mais certaines règles sont directement ou indirectement le produit de notre Histoire. Par exemple : Le consentement des époux au mariage. Aujourd’hui ce consentement nous paraît évident mais il n’a pas toujours été de soit. Il est le produit des traditions juridiques romaines et chrétiennes. En effet, les romains insistent sur le caractère consensuel du mariage (le mariage se fait par l’échange des consentements mutuels ; il n’y a pas de cérémonie à proprement dit). Mais les consentements réalisés se font entre pères de familles et non entre les deux époux. De son côté, la tradition chrétienne insiste sur le rôle des époux dans la mariage (diminuant l’importance du consentement des parents).
Notre conception du droit est le résultat (entre autre) de notre Histoire.
Si on se situe au niveau des principes, la règle de droit est propre à chaque société, elle est inspirée des grands principes de l’Histoire de ces sociétés. Par exemple :pour un accident d’automobile de nouvelles règles ont été crées mais on s’inspire des principes de notre société ( : principe de responsabilité).
L’Histoire permet d’éclairer les raisons des grands principes, de comprendre certaines règles, qui sont toujours d’actualité car ils ont traversé le temps.
L’Histoire du droit est obligatoire à la formation juridique pour 2 raisons :
Au-delà de la connaissance des règles, le droit est un esprit (c’est l’esprit juridique). Il faut apprendre une méthode, un raisonnement. L’étude des droits anciens est obligatoire car le droit ne progresse pas contrairement aux autres sciences. Le droit romain n’était pas moins bien que notre droit actuel, mais il