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Le budget des approvisionnements
Pour mettre en œuvre le programme de production, il faut disposer des matières premières, et donc établir un programme des approvisionnements. Objectif : éviter les ruptures de stock et le surstockage et minimiser le coût des approvisionnements. q La politique optimale d’approvisionnement

A. La structure des coûts d’approvisionnement
Prenons le cas d’une entreprise industrielle qui fabrique un produit P à partir d’une matière M. Pour ses approvisionnements, l’entreprise a le choix entre deux politiques : commander en grandes quantités (et donc passer un nombre restreint de commandes dans l’année), ou au contraire passer un grand nombre de petites commandes (notons que la politique de gestion en flux tendus, selon le principe du « juste à temps », constitue en quelque sorte un cas limite de cette politique, en faisant tendre vers zéro les quantités livrées quotidiennement, voire plusieurs fois par jour).
Selon la politique retenue, la structure des coûts sera très différente.
Les « coûts variables de passation des commandes », qui sont essentiellement des coûts administratifs, seront faibles dans le premier cas (commander en grande quantités), élevés dans le second (passer un grand nombre de petites commandes). Pour les « coûts de détention du stock », c’est l’inverse. Plus les quantités livrées sont importantes, plus le stock moyen, élément du besoin en fonds de roulement, est important, et plus le coût financier d’opportunité est important.

© Éditions Foucher

B. La quantité optimale de WILSON
Soit W la quantité optimale à commander, Q les quantités annuelles totales à acheter, K le coût de passation d’une commande, P le coût d’une unité de matière, C le coût de financement du besoin en fonds de roulement (coût du capital) en pour cent, S le stock de sécurité.
Le nombre de commandes à passer est Q/W ( Ainsi, si la