Le vieil homme et la mer

par

Le poisson

« Il était magnifique. » À elle seule, cette courte phrase extraite du roman résume les qualités exceptionnelles de l’adversaire de Santiago. « Il avait un nez très long, aussi long qu’une batte de base-ball, et pointu comme une épée. » Sa queue « était plus haute que le fer d’une grande faux ; sa couleur mauve tranchait sur le bleu sombre de la mer. […] Le vieux entrevit sa masse énorme et les bandes pourpres qui cerclaient son corps. Sa voile dorsale était repliée. »

C’est un marlin, que la traduction française la plus répandue désigne comme un espadon, dont les plus beaux spécimens peuvent atteindre jusqu’à quatre mètres et peser neuf cents kilos. N’en doutons pas : l’adversaire de Santiago entre dans la catégorie des poissons exceptionnels. Comme l’écrit Hemingway en décrivant le bateau traîné par le puissant animal : « le voilà accroché à la plus grosse pièce qu’il ait jamais trouvée. » Il se bat loyalement contre Santiago avec ses armes et déploie toute sa force, qui est grande, pour essayer de se débarrasser du pêcheur, en vain. Rien de commun entre la pêche d’un thon bonito

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