Fief

latin feodum, « fief ») est un système politique dont l'autorité centrale partage dans les faits le pouvoir souverain avec des principautés, des fiefs ou des fédérations, gouvernés par des seigneurs. On peut définir ce terme de féodalité comme un ensemble d'institutions créant et régissant des obligations et des services - principalement militaire - de la part d'un homme libre, dit "vassal", ayant le plus souvent pour effet la concession par le seigneur au vassal d'un bien, dit "fief". (F.L Ganshof

rend des services a son seigneur, il a une contrepartie, c'est la rétribution. Cette société est un monde ou la seule richesse est la terre, le seigneur va prendre l'habitude de concéder un territoire a son vassal, ce territoire on l'appelle le fief. Le fief est un territoire plus ou moins grand ou le vassal va exercer des prérogatives politiques, économiques. Ces concessions de territoire deviennent de plus en plus nombreuses et elles ont pour effet de compromettre l'assise territoriale et politique

trône en déclarant « Paris vaut bien une messe » ; il se converti ainsi au catholicisme. II Les exceptions au principe d’inaliénabilité du domaine royal A La pratique de l’apanage 1 La définition de l’apanage Un apanage est la concession d’un fief, prise sur le domaine royal, faite par le roi régnant aux fils « puysnes mâles de la maison de France ». C’est-à-dire que les personnes pouvant jouir d’un apanage sont les hommes de la famille royal, généralement très proche du roi. Ceci peut être

militaire de la part d'un homme libre dit seigneur et des obligations de protection et d'entretien de la part du seigneur à l'égard du vassal. L'obligation d'entretien a le plus souvent pour impact la concession par le seigneur du vassal d'un bien dit fief. Il constitue la pièce maîtresse la plus remarquable dans la hiérarchie des droits sur la terre que comporte ce type de société. La féodalité est donc un système politique dont l'autorité centrale fut affaiblie. Le pouvoir souverain est attribué à

 il a pour  racine le terme de fief qui signifie un « bien donné en échange ». La féodalité pourrait donc être  définit comme un ensemble d'institution créant un double jeux d'obligation. Quel est­t­il? Il y a d'une part les obligations d'obéissance et de service (surtout militaire), obligation de  protection et d'entretien de la part du seigneur à l'égare du vassal, la concession par le seigneur au  vassal d'un bien : le fief. Il ne peut y avoir de féodalité sans fief, ou sans cette réciprocité dans les 

ecclésiastiques. Depuis l’époque mérovingienne les monastères reçoivent des terres en don et en contrepartie, les moines prient pour le salut du donateur. Ces domaines fonciers peuvent être donné à titre de bénéfice à l'époque carolingienne, puis de fief aux siècles suivants. Les institutions religieuses ont un patrimoine conséquent qu’elles doivent aux dons qu’elles reçoivent en contrepartie de prières, c’est une véritable politique foncière. Mais cet idéal ne résiste pas au XIIIe siècle, et les seigneuries

nom de Duché. Le duché constitue la plus grande unité de découpe d'un royaume, duc étant aussi le titre le plus élevé après celui de Prince. Le titre de Duc était attribué par le roi lui-même. Le Marquis Le marquis est avant tout un comte, mais le fief qu'il administre, le marquisat, est proche d'une frontière du royaume, ainsi, afin de parer à toute invasion, le marquis est doté de pouvoirs militaires qui lui permettent de par lui-même de lever une armée, sans attendre l'ordre du Roi ou du Duc,

d’institutions créant et régissant des obligations d’obéissance et de services (surtout militaires) de la part d’un homme libre (vassal) envers un homme libre (seigneur) et des obligations de protection et d’entretien (surtout par la concession d’un fief de la part du seigneur envers son vassal) ». Ce texte est une lettre écrite par Fulbert de Chartres a Guillaume V qui est alors Duc d'Aquitaine .Fulbert de Chartres est un ecclésiastique nommé ,par Robert le Pieux , évêque de Chartres en 1006 .

entraver les actions du seigneur, ne pas les rendre plus difficiles ou moins possibles à réaliser (facile et possible). Le vassal jure donc une fidélité négative envers son seigneur mais cela ne suffit pas , « ce n'est pas ainsi qu'il mérite son fief » comme dit Fulbert de Chartres. En effet, le vassal va être aussi engagé pour une fidélité positive. Une fidélité dont découlent des obligations de services et de dévouement, car il faut aussi « faire le bien ». Le seigneur quant à lui est aussi engagé

va se faire au milieu du XIIIème siècle surtout contre les juges seigneuriaux. Les juges royaux et les théoriciens dont Beaumanoir vont exploiter l’idée, découlant de la reconstruction pyramidale du pouvoir que « toute justice est tenue en fief ou en arrière fief du roi ». De ce fait les justices seigneuriales sont considérées comme des justices subalternes et subordonnées aux juridictions royales, elles même déléguées et soumises en dernier ressort à la justice retenue du roi. Les justices royales