Le Mendiant Hugo

riches qui ne sont pas émerveillés par la beauté du ciel. La richesse d'ordre spirituel est réservée au pauvre qui sait la voir. C'est une foi dans les hautes valeurs de l'homme qui s'exprime ici et qui rappelle certains textes de Victor Hugo, notamment «Le mendiant » dans Les Contemplations. La pauvreté n'est qu'une apparence. Conclusion C'est un texte qui a une dimension autobiographique, mais qui s'efforce de prendre du recul. Il offre un point de vue orienté, mais qui ouvre vers une réflexion

fugitif (« aujourd’hui » / vie) au futur certain (« demain » / mort). Pour le poète, seule l’écriture poétique permet de garder le souvenir (champ lexical du temps) et d’immortaliser la bien-aimée. HUGO « Le soleil s’est couché ce soir dans les nuées » Les Feuilles d’automne, 1831 : (Victor) Hugo 19ème siècle. Ecrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel. L’un des plus importants écrivains romantiques de la langue française. Né en 1802, à Besançon. Mort à l’âge de

Lecture analytique: Au Lecteur, Les Fleurs du Mal, de Baudelaire Texte: La sottise, l'erreur, le péche, la lésine,Occupent nos esprits et travaillent nos corps,Et nous alimentons nos aimables remords,Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;Nous nous faisons payer grassement nos aveux,Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches. Sur l'oreiller du mal c'est Satan TrismégisteQui

l'intrigue, mais que l'on a du mal à prendre au sérieux (même si d'un point de vue purement dramatique, cette scène implique l'avancée inexorable de la machination de DS vers la perte de RB et de la reine = cf. v29 « Me voilà revenu ») => Ironie de Hugo dans le vers 39 : « Maison mystérieuse et propre aux tragédies » qui s'oppose à « ce charment logis » v41 : jusqu'au décor de tragédie qui est tourné en dérision et détourné ! (v41/42 : « Dans ce charmant logis on entre par en haut, / Juste comme

5 Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe, Tout bas, loin du jour, La vilaine bête et la mauvaise herbe Murmurent : Amour ! Victor Hugo   Le pou  [...] Vous ne savez pas, vous autres, pourquoi ils ne dévorent pas les os de votre tête, et qu'ils se contentent d'extraire, avec leur pompe, la quintessence de votre sang. Attendez

transformant la réalité ♦ a la capacité d'exprimer cela dans une langue originale (souvent esthétique). Cette vision du poète est cependant différente selon les poètes : Selon Rimbaud, le poète est un voyant, il connaît l’avenir. Selon Hugo, un guide qui provoque des réactions chez le lecteur par son engagement Enfin, selon Baudelaire, le poète souffre car incompris dans son travail, dans sa façon de montrer qu’il est au-dessus de la foule (=les non-poètes) (cf. poème « l’albatros)

genre de décor maritime, l’homme est le centre de poèmes tels que L’Homme et la Mer de Charles Baudelaire, Brise Marine de Stéphane Mallarmé, ou encore Une nuit où on entendait la mer et d’Océano nox sans la voir de Victor Hugo. Dans Océano nox, tout comme dans Brise Marine, Victor Hugo et Stéphane Mallarmé expriment le désarroi, la délicatesse et l’impuissance des hommes face à une mer implacable ; ainsi que la liberté qu’elle évoque, sentiment d’exaltation que l’on retrouvera aussi dans le L’Homme et

le groupe révolutionnaire de l'ABC[2] et connaître la misère. On est en 1830 et Marius a vingt ans. Ici, il faut faire une parenthèse pour préciser que le personnage de Marius est un reflet de Victor Hugo touché par un même revirement politique plus une ressemblance physique indubitable entre Hugo jeune et Marius étudiant : « Marius était à cette époque un beau jeune homme de taille moyenne, avec d'épais cheveux très noirs, un front haut et intelligent, les narines ouvertes et passionnées, l'air

préoccupés par leur réussite matérielle que par les arts et les lettres. Le poème est un sonnet en alexandrins. I- Une poésie sociale et satirique De nombreux poètes ont chanté la souffrance des peuples, des pauvres, des ouvriers. Après Hugo dans "Le mendiant" défendant les pauvres, Verlaine par la caricature avec "Monsieur Prudhomme" s'attaque aux bourgeois du second Empire. Caricatural, tel est bien le portrait qu'en dresse Verlaine. Monsieur Prudhomme est le Maire de Paris et l'employeur de

collective. Pour que ce sentiment de synchronie ait lieu il faut qu’un événement rappelle aux parisiens la signification des lieux qu’ils traversent au quotidien avec une indifférence totale : un touriste qui s’extasie de traverser un lieu nommé Victor Hugo, des usagers qui se rendent à une manifestation au départ de Bastille etc. En dehors de cette circonstance, les trajectoires font plutôt appel à des sentiments personnels qu’à un savoir collectif. « Mais il faut surtout admettre que quotidiennement