Le Role Du Juge Dans La Prestation Compensatoire

c’est la prestation compensatoire, celle-ci est règlementée par l’article 270 du code civil qui énonce que : « le divorce met fin au devoir de secours entre époux. L’un des époux peut être tenu de verser à l’autre une prestation destinée à compenser, autant qu’il est possible, la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vies respectives. Cette prestation a un caractère forfaitaire. Elle prend la forme d’un capital dont le montant est fixée par le juge. Toutefois, le juge peut

Ainsi avant la loi de 1975, le conjoint innocent avait droit à une pension alimentaire. Mais avec la loi de 1975 la pension alimentaire a presque totalement disparu remplacée (sauf exception) par une prestation compensatoire. En effet, le nouvel article 270 du code civil accorde une prestation compensatoire à l’époux qui se trouve lésé afin de « compenser autant qu’il est possible la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respective ». Ce nouvel article est très important

quelque chose d’autre : pension alimentaire jusqu’en 1975 et depuis, prestation compensatoire mais dans une tout autre perspective. Le principe est consacré par l’article 270 du Code Civil crée par la loi du 26 mai 2004 et prend place dans le chapitre relatifs aux conséquences du divorce. Il permet de substituer la prestation compensatoire à la pension alimentaire. Le législateur a établit deux différences avec la prestation compensatoire. D’une part, elle est accordée sans distinction entre l’époux coupable

document 2 : Il s’agit d’un arrêt de rejet rendu par la deuxième chambre civile de la Cour de cassation le 27 juin 1985, relatif à la nature de la prestation compensatoire. En l’espèce, un divorce a été accordé avec une pétition conjointe qui comprenait une entente homologuée exigeant de l’ex-conjoint de verser une prestation compensatoire sous forme de loyer. Par la suite, un différend survient entre les deux ex-conjoints au sujet de la contribution à une dette fiscale contractée avant

La forme de la prestation compensatoire S2 Les rapports pécuniaires entre divorcés : 1 §1 La prestation compensatoire : 1 A/ L’évolution du droit de la pension alimentaire à la prestation compensatoire : 1 B/ Les traits caractéristiques de la prestation compensatoire : 1 1 L’attribution de la prestation compensatoire : 2 a) L’article 270 du code civil : 2 b) L’évaluation de la prestation compensatoire : 2 2 Les modalités de la prestation compensatoire : 3 a) Le versement d’un capital : 3

d’altération définitive du lien du mariage ou pour une faute. Mais comme Linette désire obtenir une prestation compensatoire, il faudra pour elle choisir le divorce pour altération définitive du lien du mariage car dans le cas contraire, Tom pourra demander le divorce pour faute aux torts exclusifs de Linette pour adultère, ce qui ne donnerait pas lieu à Linette, d’obtenir une prestation compensatoire de même si elle peut prouver que les torts sont partagés cela compliquerait la procédure et rallongerait

L’arrêt de la 1ère chambre civile de la cour de cassation du 25 avril 2006 est relatif à la fixation du montant de la prestation compensatoire. En l’espèce, M. X… et Mme Y… ont divorcé. M. X… a fait appel du jugement, et il a été condamné par la cour d’appel de Saint-Denis de la Réunion à verser à Mme Y… une prestation compensatoire de la forme d’un capital de 12 000 euros. Il a alors formé un pourvoi en cassation. Dans un premier moyen, M. X… reproche à la cour d’appel une erreur dans la procédure

Section 1 : Les Causes de Divorce : L’article 228 du code civil reconnaît la compétence du juge des affaires familiales (JAF) qui est un juge issu du tribunal de grande instance (TGI) en matière de divorce. L’article 229 du code civil énonce 4 cas de divorces. 1§. Le divorce par consentement mutuel (DCM) : Article 230 et suivants. En 2004 parfaitement conscient de ses défauts, le législateur a allégé et simplifié les procédures. Ce cas de divorce non contentieux suppose que les époux s’entendent

familiale, les rancœurs personnelles, déclarées ou refoulées sont très fréquentes et l’intervention d’un juge conserve envers et contre tout de réels mérites. La pratique quotidienne montre que les accords sont souvent de pure façade et derrière l’impeccable ordonnancement des consentements se cache peut être le plus abject des marchandages. On va le voir, en cas de divorce par consentement mutuel, le juge a une double mission : vérifier que la volonté de chacun des époux est réelle et que leur consentement

elles jouent un rôle important dans le choix de la procédure à suivre. A cette réponse, plusieurs perspectives s’offrent donc aux époux. D’une part, on distingue 4 types de divorces. Dans un premier cas où le divorce provient d’un accord entre les époux, on appliquera une procédure par consentement mutuel. Celle-ci est réduite à une seule audience devant le juge aux affaires familiales, au lieu de deux précédemment. Cependant si le dossier parait incomplet lors de cette audience le juge peut décider