Mimesis

entrer dans la définition du genre. On le verra, l'une des premières classifications génériques de l'Antiquité oppose des textes où l'on raconte des paroles ou des actions (diégèsis) et des textes où l'on fait parler au style direct des personnages (mimèsis). Et cette opposition permet globalement d'opposer le genre théâtral au genre narratif. L'acte illocutoire impliqué par un texte (celui qu'on accomplit en parlant) peut aussi être constitutif d'un genre. On distingue des genres par les types d'actes

Séance 7 -Une processionChp 28/Extrait de “les sons si graves” à “ son œil regardait sans voir”Explication linéaireTexteExplicationLes sons si graves de cette cloche n'auraient dû réveiller chez Julien que l'idée du travail de vingt hommes payés à cinquante centimes,et aidés peut-être par quinze ou vingt fidèlesAllumage de la mècheI-Stratégie rhétorique implicite du réquisitoire: : suggestion d’une “thèse contre Julien” par un contre-argument descriptif Une description qui se présente comme l’expression

autonomie. C) Les principaux concepts de la Théorie esthétique. Ces concepts sont ceux forgés à même l’analyse des OA, ils tentent en même de temps de trouver la clé de leur « désesthétisation », la clé de leur politisation. 1- le concept de mimésis : concept qui marque le moment de l’expression comme de l’intuition dans la formation logique des OA, ce concept joue aussi un rôle dans ce que l’on pourrait appeler l’éthique et la politique d’Adorno. Ce concept révèle les termes d’un rapport à l’autre

notion d'esthétique théâtrale au pluriel. LE THÉATRE, LE RÉEL ET LE TEXTE La narration par l'imitation, la mimèsis, c'est la théâtre. La première grande pensée occidentale sur le théâtre est négative : Platon condamne violemment la mimésis = imitation Il existe toute une filiation platonicienne autour du refus idéologique du théâtre qui tire son origine des effets néfastes de la mimésis sur l'homme. A notre époque, l'assimilation du fait théâtrale à une maladie ne peut faire penser qu'à Artaud

s'agit de la discipline née avec Schelling au début du XIXe siècle. L'apport de l'antiquité tourne autour de la notion de « mimésis », avec Platon dans Sophiste, et surtout avec Aristote, dans sa Poétique. La mimésis est selon lui l'art de représenter la réalité; l'Art serait donc représentation du réel et du Beau. Cependant, c'est avec la mise à l'écart du concept de mimésis que « la première théorie de l'art comme activité du génie émerge chez Kant ». En plus de distinguer les différents arts, Kant

s'agit de la discipline née avec Schelling au début du xixe siècle. L'apport de l'antiquité tourne autour de la notion de « mimésis », avec Platon dans Sophiste, et surtout avec Aristote, dans sa Poétique. La mimésis est selon lui l'art de représenter la réalité; l'Art serait donc représentation du réel et du Beau. Cependant, c'est avec la mise à l'écart du concept de mimésis que « la première théorie de l'art comme activité du génie émerge chez Kant ». En plus de distinguer les différents arts, Kant

certaine envers la société, le comportement ou encore certaines pulsions enfouies. Quand on parle de la réalité, une autre notion vient s’ajouter au propos. La mimésis est le reflet des actions possibles. C’est un miroir de la réalité fondé sur la vraisemblance des actions, c’est une imitation du mondé fondé sur la rationalité. Cette mimésis, mot d’origine grecque qui signifie imitation ou représentation, est en corrélation avec la catharsis, autre mot grec signifiant purification. Cette dernière

comme nous l’avons montré plus haut. A présent, nous allons nous référer à la théorie des trois mimésis, utilisée par les « storytellers » pour mettre en récit leurs concepts. En effet, Paul Ricœur propose une théorie du rapport entre la littérature et l’éthique. Il considère la narration comme un langage en action. Nous allons donc exposer brièvement le fondement de son principe. La première mimésis crée un lien entre la réalité et l’auteur du récit, elle est appelée pré-configuration. Elle explicite

miroir », l’ambition qui est la notre ici est de confirmer que cet objet joue doublement le rôle d’un emblème de la peinture : emblème du processus d’autoréflexivité du medium peinture. En outre, l’emblème comme dispositif crée un écart entre la mimesis et la tautologie du miroir-reflet. Dans son ambition de rendre compte du réel, La Renaissance constitue une période fondamentale pour la théorisation de la perspective et la mise en place du miroir comme emblème de la peinture. Bien que les artistes

toujours partir de l’idée que l’auteur de la citation (ici Stendhal) n’a ni raison, ni tort ; il prend simplement position. Il faut identifier la thèse : Stendhal utilise la métaphore traditionnelle du miroir pour désigner la représentation, la mimésis. Mais à cette métaphore succède une autre : celle du chemin, de la promenade le long d’un chemin. Un chemin désigne un espace assez ordinaire et neutre, où n’importe quoi peut surgir : le miroir est objectif, donc. De plus, on parle souvent du chemin