Mimesis

poiesis , dans le sens de poésie , n'est pas un facteur primaire de la nature humaine, mais un facteur dérivé d'une composante anthropogénétique essentielle à l'espèce humaine: le besoin de mimésis . C'est de ce besoin, qui compte parmi les traits fondateurs de l' anthropos, que naît la poésie : Dès l'enfance les hommes ont, inscrite dans leur nature, à la fois une tendance à représenter

l'antiquité. Son oeuvre majeure: 1764, L'Histoire de l'art chez les anciens. Ne s'intéresse pas à l'art de son époque. L'Antiquité, source pour la production artistique: Venus de Cnide. Copie, IIe siècle. Venus de Montreal, Parmeggiano, Mimesis de Paolini. Les artistes sont inspirés par l'antiquité. Sujets mythologiques. Mais également tableaux historiques avec les Sabines. Également des anecdotes inspirées de l'histoire: Zeuxis et les filles de Crotone. F.A Vincent. Autre

la Poëtique comme un traité de la miùèsis verbale et en décrivani les genres littéraires où elle s'exerce avec le plus d'évidence. Sous-estimer le iôle de ces prédisposilions formelles' c'e!t considérablement restreindre ce qu'Aristote entend par mimèsis: c'est aussi retirer à la poétique ce qui est peut-être son objet le .plus spécifique. ll faut maint'enani ce.n.. âe plus-près ce double geste de la théorie littéraire récente. stve_ est reprise lbpposition platoniciennc, puis aristoté lic ien

L’ Art est-il imitation ? (Platon/ Aristote) Chez Platon, le domaine de la mimésis est celui du simulacre, icône ou idole, qui se substitue, de façon bénéfique ou maléfique, à l’absence du vrai. Penser les “mimémata”, c’est toujours, pour Platon, réfléchir l’effet, de signification ou de fascination, qu’ils produisent sur l’esprit. Le domaine de ce qu’Aristote nomme à son tour la mimésis est infiniment plus vaste. Il ne comprend pas seulement les effets sémantiques ou esthétiques suscités par

est une attitude toujours nécessaire, vis-à-vis d’une réalité que n’améliore aucun progrès. I/Art et réalité. A/Théorie de la Mimésis. La mimésis signifie l’imitation, elle a permis de définir dans l’Antiquité, une démarche qui n’est ni production naturelle ni production technique. ARISTOTE dans La Physique ou La Poétique a établi une théorie de la Mimésis : désigne une représentation que l’on fait par la danse, associé à la musique, qui imite des sentiments et qui peut imiter plus largement

Figure II « Frontières du récit » ⇨ Platon, La République, livre III ⇨ Aristote, La Poétique /=> catégories différentes, conclusions différentes Mimésis => imitation ; Diégésis => diégèse Platon est le premier à théoriser une opposition entre mimésis et diégésis ; diégèse = le récit, l’histoire, le contenu narratif Mimésis chez Platon = imitation dialoguée, présence ou absence d’un narrateur /=> poésie et fiction entièrement imitative ; tragédie et comédie Diégésis ; sous-catégories :

saisir le Réel avec autant d’exactitude que le peintre en question. La deuxième partie, de la ligne 12 à 29, Diderot évoque la quête d’Idéal de tout artiste et souligne que le talent de l’Artiste réside dans sa capacité à retranscrire une véritable mimésis. Pour cela, il vient mettre le regard du spectateur au centre de l’acte de création : en plus de retranscrire une image, l’Artiste parvient à saisir son essence, et suggère alors le toucher, l’ouïe, qui viennent donner vie à l’œuvre d’Art. En tentant

narratif. Cette caractéristique est relevée dès la Grèce antique. Effectivement, dans le troisième livre de la République de Platon, on trouve un passage où deux protagonistes discutent de la lexis, c’est-à-dire la façon de «dire». On y distingue la mimésis de la diégésis: elle est l’imitation d’une réalité aléatoire, c’est-à-dire la représentation du réel proprement dit à travers l’exemple de Liliade d’Homère. Dans la tradition orale, lorsque le conteur raconte l’histoire en son propre nom sans faire

grands écrivains sont des « voyants ». La compréhension de la littérature : la forme du contenu Quel est le trait distinctif de la littérature ?  forme ? De l’Antiquité au XVIIIe, littérature = imitation d’actions humaines par le langage (mimésis). Ces actions humaines imitées forment une fable ou une histoire (muthos). La littérature est une fiction = un mensonge vraisemblable, un « mentir-vrai » (Aragon). Pour la poétique classique, la fiction est une forme du contenu = un modèle, des

« d’efféminés décadents ». Le premier paragraphe est marqué par la figure du plein. Il ressemble à des portrait narré normalement. Le texte imite : la mimesis. La narration se donne la reproduction de personnages existants. On observe des références aux traces attestant l’existence de cette famille. La mimesis utilise deja une reproduction : ici les tableaux. La mimesis est toujours une « illusion référencielle » (Riffarene). Barthes commente un Cœur Simple, il étudie la maison et plus précisement un barometre