Pourvoi 99 85973

Assemblée Plénière, 29 juin 2001, n° de pourvoi : 99-85973 Les faits : Le 29 juillet 1995 : Le véhicule de Madame X, enceinte de six mois, a été heurté par le véhicule de M. Z. A la suite de ce heurt, Madame X a été blessée et a perdu des suites du choc le fœtus qu’elle portait. La demande : Il a été demandé de condamner M. Z pour deux chefs : 1. du chef des blessures involontaires sur la personne de Madame X. 2. du chef d’atteinte involontaire à la vie de l’enfant à naître. La procédure :

Fiche de Jurisprudence: Ass. Plén.,29 juin 2001, n°99-85973: Bull. ass. plén., n°8. I: Références La juridiction ayant rendu l'arrêt du 29 juin 2001, que l'on peut trouver dans la deuxième partie du bulletin universitaire sous le numéro d'arrêt huit, est l'Aseemblée plénière de la Cour de cassation de Paris. Le pourvoi porte le numéro 99-85973. II: Les faits Un adulte conduisant sous l'emprise d'alcool a heurté le véhicule d'une femme enceinte de six mois. Des suites de l'accident

le principe de légalité des délits et des peines se heurte à la douleur des victimes éplorées qui ne comprennent pas toujours son application rigoureuse. La Cour de cassation, dans un arrêt rendu en assemblée plénière le 29 juin 2001 (N° de pourvoi: 99-85973), s'est penchée sur le cas du décès d'un enfant à naître qui est l'exemple même de ce débat. En l'espèce, un banal accident de la circulation s'est mué en tragédie: le véhicule conduit par M. Z, alors ivre, a percuté celui conduit par Mme X

Séance n°11 – Exercice 2ème partie : Origines, preuve et titulaires de droits Cour de cassation Assemblée plénière Audience publique du vendredi 29 juin 2001 N° de pourvoi: 99-85973 Publié au bulletin Rejet. Premier président :M. Canivet., président Rapporteur : M. Sargos, assisté de M. Avocat, auditeur., conseiller rapporteur Avocat général : M. Sainte-Rose., avocat général Avocat : la SCP Bachellier et Potier de la Varde., avocat(s) [pic] REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE

acquis pas Paul ? Son mari va-t-il être déclaré mort ? Selon quelle procédure ? Elle vous consulte sur ces questions et vous demande de la renseigner. Liste des documents : I. JURISPRUDENCE Document n°1 : Cass., ass. Plé., 29 juin 2001, n°99-85973 (homicide involontaire, fœtus) Document n°2 : Cass. civ. 1ère, 6 février 2008, n°06-16498 (acte d’enfant sans vie) Document n°3 : Cass. civ. 2ème, 14 décembre 2017, n°16-26687 (infans conceptus) Document n°4 : Cass. Civ. 2ème , 11 février 2021

de la famille – Travaux dirigés Fiche n°1 : L'existence de la personne I) Le statut juridique de l'embryon Fiches de jurisprudence : Références Cour de cassation chambre civile 2 Audience publique du mercredi 21 juin 1989 N° de pourvoi: 87-17344 Publié au bulletin Cassation partielle . Président :M. Aubouin, président Rapporteur :M. Michaud, conseiller rapporteur Avocat général :M. Tatu, avocat général Avocats :la SCP Rouvière, Lepître et Boutet, MM. Blanc, Delvolvé

censureds cette décision la Cour d’Appel qui avait condamné pr homicide involontaire le praticien dt la faute avait entrainé la mort d’un fœtus de 20 semaines. Cette po a été confortée par un arrêt de l’Assemblée Plainière du 29/06/2001, n° de pourvoi 99-85973. Ds cette décision, la Cour de Cassa précise «  le principe de légalité des délits et des peines qui impose une interprète strict de la loi pénale, s’oppose à ce que l’incrimination prévue par l’Art 221-6 du Code Pénal réprimant l’homicide involontaire

devait inscrire les fœtus après au moins 22 semaines de grossesse ou ayant un poids égal ou supérieur à 500g. Des seuils étaient donc fixés. Jurisprudence de la Cour de Cassation qui a rendu 3 arrêts du même jour : 6 février 2008. Numéros de pourvoi : 06-16498 , 06-16499, 06-16500. Précision sur le statut des enfants nés sans vie. Les parents avaient été déboutées de leur demande. La cour d'appel avait débouté des parents de leur demande. La Cour de Cassation a donné raison aux parents, permettant

cassation censure la cour d’appel qui avait condamnée pour homicide involontaire le praticien dont la faute avait entrainé la mort d’un fœtus de 20 semaines, cette position à été confortée par un arrêt plénière de la cour de cassation le 29 juin 2001 (99-85973), la cour de cassation affirme : « Le principe de la légalité des délit et des peines qui imposent une application stricte de la loi pénale s’oppose à ce que l’incrimination prévu par l’article 221-6 du code pénal réprimande l’homicide involontaire

l’incrimination prévue à l’art. 221-6 du Code pénal, réprimant l’homicide involontaire d’autrui, soit étendue au cas de l’enfant à naître dont le régime juridique relève de textes particuliers sur l’embryon et le fœtus (Cass. ass. plén., 29 juin 2001, n° 99-85973). Cette décision peut être contestée pour plusieurs raisons. Notamment, il n’est pas nécessaire d’invoquer le principe d’interprétation stricte en droit pénal : il n’y a pas d’assimilation de l’enfant à une personne, il est une personne humaine.