audit interne
Chapitre I. Le guide de l’auditeur
Contrairement à un ensemble de métiers, celui d’un auditeur est très normé. Devant se suffire à un assortiment de procédures et de lois, l’auditeur doit avant tout élaborer un plan de travail. Connaître, évaluer et finalement consentir ou non. Ainsi dans toute mission d’ audit, et précisément après la phase de la prise de connaissance, l’auditeur procède à une appréciation du contrôle interne de l’entité auditée et ce, afin d’en apprécier les points forts et les points faibles et de déterminer la nature, l’étendue et le calendrier de ses travaux.
I - Définition, objectifs et composantes de base du contrôle interne : a - Définition
Nombreuses sont les définitions qui ont essayé d’appréhender la notion du contrôle interne. Dans toutes ces définitions, le contrôle interne apparaît comme un état de fait existant dans l’entreprise mais qui doit, par l’intervention humaine, devenir délibéré, c’est à dire constituer un système.
Nous allons dans ce qui suit, dresser un portrait non exhaustif de ces approches de définition.
Ainsi, le contrôle interne selon la compagnie nationale des commissaires aux comptes se veut comme étant :
« Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle, comptables ou autres, que la direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité, afin d’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise, la fiabilité des enregistrements comptables et des comptes qui en découlent ainsi que le pilotage de l’organisation ».
Quant au C.O.S.O (Committee of Sponsoring Organizations of the Tread Way Commission), il définit le contrôle interne comme suit:
« Le contrôle interne est le processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir l’assurance raisonnable quant aux objectif s suivants : la réalisation et l’optimisation des opérations, la