Bac d'eloka
Introduction
Partie I: L'arrêt Bac d'Eloka A: La notion de service public a) Le rattachement organique à une personne publique b) L’activité ayant pour finalité l'intérêt general B: La consécration de l'existence de services publics industriels et commerciaux a) La notion de services publics industriels et commerciaux b) Une soumission à l'ordre judiciaire
Partie II:La complexification de la répartition des competences A:Le régime juridique des services publics industriels et commerciaux a) Les rapports du service public avec les tiers autres que le personnel b) Les rapports du service public avec le personnel B: L'extension du principe mis en place par la jurisprudence bac d'Eloka
Conclusion
Introduction Pour Léon Duguit, le service public est donc le fondement et la limite des pouvoirs des gouvernants. Il peut être défini comme une activité d'intérêt général gérée par une personne publique ou sous son contrôle, selon un régime exorbitant du droit commun. Nous savons que cette notion de service public consacré par l'arrêt Blanco du 8 février 1873, a dominé la doctrine pendant de nombreuses années. Elle fondait la répartition des compétences entre les deux ordres - administratif et judiciaire - établis par la loi des 16 et 24 août 1790. L'arrêt Bac d'Eloka, rendu par le tribunal des conflits le 22 janvier 1921, Cet arrêt permet donc d'introduire, dans le cadre de la notion de service public, un autre critère, celui de la distinction entre gestion publique et gestion privée. Il apparaît donc nécessaire de s'intéresser à la distinction qu'inaugure l'arrêt bac d'Eloka (I) laquelle ouvre la voie à une complexification de la répartition des compétences entre l'ordre administratif et l'ordre judiciaire (II).
Partie I: L'arrêt Bac d'Eloka
L'arrêt Bac d'Eloka, la distinction entre deux catégories de service public. En effet, certains sont soumis à l'autorité de l'ordre judiciaire,