droit de la famille
I- La notion de famille:
Le droit français ne donne aucune définition de la famille, d’ailleurs dans le Ccivil, la famille est présentée dans le livre intitulé « Des personnes » et des différentes manières dont on acquiert la propriété. D’autres droits étrangers comportent des dispositions propres à la famille (Code Civil Italien, Code Marocain de la famille). L’absence de disposition propre à la famille dans notre droit est du à l’institution d’un nouvel ordre social et juridique, par le code Napoléonien, fondé sur l’individu et sur ses droits. Les dictionnaires de la langue française propose plusieurs définitions plus ou moins larges. Dans une première approche générale et simple, la famille peut être définie comme un groupe de personnes unies par un lien de parenté ou d’alliance. La parenté est le lien du sang ou l’affiliation reliant entre eux les descendants d’un auteur commun. L’alliance est le lien crée par le mariage unissant un conjoint et la famille de l’autre. La famille se caractérise par sa diversité dans ses fonctions, ses dimensions et ses formes, ce qui oblige aujourd’hui à parler de vie familiale plutôt que de famille.
Du point de vue des fonctions, la famille à tour à tour servi la religion, l’économie et la politique. Mais deux fonctions demeurent essentielles pour toute société, la fonction de reproduction car la famille est le cadre privilégié dans lequel naisse les enfants & la fonction de socialisation, la famille ayant pour mission l’éducation des enfants et leurs intégration dans la société,il faut remarquer que l’Etat assiste de plus en plus les familles dans leurs missions éducatives par les diverses aides à l’enfance et aux études.
Les grands textes internationaux reconnaissent la primauté de la famille (l’article 8 de la DDHC affirme que la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.
S’agissant des dimensions de la famille, il existe une