Droit des affaires
Le droit commercial français peut se définir de 2 façons : - c’est le droit des commerçants = conception subjective - c’est le droit des actes de commerce = conception objective
Le droit commercial date de 1807. En France, il est centré sur l’activité commerciale et non sur le commerçant. Il s’inscrit dans 2 textes fondamentaux : le décret d’Allard (1789) et la loi le Chatellier (1791)
CHAPITRE 1 : Les actes de commerce
Section 1 : La classification des actes de commerce
Paragraphe 1 : Les actes de commerce objectifs
A) En raison de leur forme
Les actes de commerce sont toujours des actes de commerce par leur forme peu importe qui le fait. Il y a 2 formes : - La lettre de change : c’est un écrit par lequel un tireur donne l’ordre à un tiré de payer une certaine somme à un tiers que l’on appelle le bénéficiaire. En pratique ça correspond à un moyen de paiement différé. - Les actes fait pas les sociétés commerciales : tous les actes fait pas des sociétés commerciales sont des actes de commerce
B) En raison de leur nature et leur objet
Il y a 2 groupes : 1. Les actes prévus par la loi : la loi indique non pas des actes mais des entreprises (= les actes faits par la liste d’entreprise ci-dessous sont des actes commerciaux) o entreprises de location de meubles o entreprises de manufacture (=industrie). On exclue les activités artisanales o entreprises de transports o entreprises de fourniture et de service (pompes funèbres, agence intérim…) o agences et bureaux d’affaires (pub, immobilier, agences matrimoniales…) o entreprises de vente à l’encan (=ventes aux enchères) o entreprises de spectacles publics
Les actes isolés : - Achat pour revendre : on exclut du caractère commercial les actes de revente qui ne sont pas précédés d’un achat (= les agriculteurs, les industries extractives sauf les mines). La revente