Etude des extremums locaux des fonctions numériques de plusieurs variables réelles
ANNEXE 1 : Etude des extremums locaux des fonctions numériques de plusieurs variables réelles.
Théorème : Soient U un ouvert de (p ,[pic]: U[pic]( de classe C², [pic][pic]U un point critique de[pic]. Notons Q la forme quadratique définie sur (p par :
[pic]h = (h1,…,hp) [pic](p , Q(h) = [pic]hi.hj.[pic].
Si Q est positive et non dégénérée, alors [pic] admet un minimum local strict en [pic]
Si Q est négative et non dégénérée, alors [pic] admet un maximum local strict en [pic]
Si Q n’est ni positive ni négative, alors [pic] n’admet pas d’extremum local en [pic]
Si Q est positive dégénérée, ou négative dégénérée, les hypothèses ne permettent pas de conclure quant à l’existence d’un extremum local de[pic]en [pic]
Définition ( matrice hessienne) : Soient U un ouvert de (p, [pic]: U[pic]( de classe C² sur U, [pic]U, Q la forme quadratique :
Q : (h1,…,hp)[pic] [pic]hi.hj.[pic].
La matrice H de Q dans la base canonique de (p, H=[pic] est appelée la hessienne de [pic]en [pic]
La matrice H est symétrique réelle, par le théorème de Schwarz, donc H est diagonalisable dans Mn((). En notant Sp((H) le spectre (réel) de H, on a :
Q dégénérée [pic]dét(H) = 0 Q positive [pic] Sp((H) [pic] (+ Q négative [pic] Sp((H) [pic] (- Q positive et non dégénérée [pic] Sp((H) [pic] (+* Q négative et non dégénérée [pic] Sp((H) [pic]