Je permets à chacun de penser à sa manière, pourvu qu'on me laisse penser à la mienne
Introduction
La réflexion est l’opposé de la stagnation qui, comme son nom l’indique, ne change pas, reste comme elle l’est et l’a toujours été. A l’opposé se trouve la réflexion qui permet de progresser, d’aller plus loin. Le philosophe est la réflexion, la religion est la stagnation. Dans le cadre de la citation de Diderot, je peux clairement mettre en évidence trois parties. Dans la première, Crudeli permet aux religieux de penser et a donc un contrôle sur eux, les « dirige » ; dans une deuxième partie, les religieux se laissent faire et sont dans cet état de stagnation continue. En dernier et troisième lieu, je peux constater qu’il y a un compromis entre les deux parties, vu que les philosophes « autorisent » les religieux et seraient leurs maîtres en ce sens. Toutefois, les religieux possèdent le pouvoir politique et dirigent. Les philosophes réfléchissent et suscitent la réflexion chez le peuple, qui peut à tout moment renverser le pouvoir…
Développement
Crudeli laisse les religieux dans leur monde spirituel. Il les autorise à rester dans des pensées différentes des siennes à dessein, car il sait qu’il ne peut rien faire tout seul. Ce qui l’intéresse, c’est, parfois, discuter avec ces gens, susciter leur réflexion en matière de théologie, sur le fait que Dieu n’est peut-être rien ou pas. Au fil du dialogue, Crudeli pose des interrogations subtiles que Madame la Maréchale gardera en tête longtemps et cela l’amènera à y réfléchir et peut-être à passer du côté du philosophe. Il sait qu’il a raison dans ses paroles, il a confiance en lui mais son but n’est pas de changer le monde à lui tout seul, plutôt de modifier l’opinion de certains, de montrer que ses idées sont dominantes, qu’il a raison comme lors de son dialogue avec la maréchale.
Diderot fait partie du siècle des Lumières qui avait comme objectif de faire triompher la raison sur la foi et la