La périurbanisation
Processus qui désigne des configurations urbaines émergentes, situées à la périphérie d’une agglomération, caractérisée par une faible densité (bâti, population, emploi…), une faible diversité (ségrégation sociale et fonctionnelle), avec une bonne accessibilité au reste de l’espace urbain environnant.Elle est la façon dont la ville occidentale se transforme, qui tend sur ses marges, à l’étalement, à la spécialisation, à la ségrégation des territoires urbains directement polarisés. Que désigne-t-on par périurbanisation ? Quels sont les caractères de cet espace ?
Le terme trouve son origine dans la littérature des années 1940, où il désigne « des espaces d’interprétation de la ville et de la campagne caractérisés par l’importance des migrations quotidiennes de travail vers la ville, et par le développement en périphérie de l’habitat pavillonnaire pour les classes moyennes. Il qualifie un espace périphérique en situation de discontinuité par rapport à une agglomération urbaine. Il peut qualifier une aire polarisée par des navette domicile travail ou par d’autres flux (achats, loisirs…), un espace principalement résidentiel où prédomine l’habitat pavillonnaire et les formes d’urbanisation nouvelles, une interface paysagère ou fonctionnelle où se mélangent des dispositions proprement « rurales » (paysage bucolique, faibles densités, maisons individuelles) et des dispositions strictement « urbaines » (travail, consommation et loisirs).
Ces espaces se spécifient par une forte dynamique démographique (taux d’accroissement naturel et migratoire élevé), par une sur représentation des jeunes couples avec enfants, par une hégémonie de la maison individuelle et de l’accession à la propriété, par la dominante écrasante des automobiles, par une activité importante du marché foncier et par une sur représentation des classes moyennes. Ces zones captent l’essentiel de la croissance démographique métropolitaine