Le capital humain - becker
Economiste américain, né en 1930, travaux visant à élargir le champ de l'analyse microéconomique à de nombreux comportements humains, a obtenu en 1992 le « prix Nobel » d'économie.
Démarche de Becker : l'impérialisme économique: appliquer l'analyse économique à beaucoup d'aspects de la vie sociale, et pas seulement ceux qui relèvent conventionnellement de l'économie. Elargissement du modèle d'homme rationnel élaboré par les économistes, pour expliquer divers aspects du comportement humain[]. Quatre grands modèles : Capital humain, répartition des tâches et allocation du temps au sein de la famille, criminalité et discrimination sur le marché des biens et services. Longtemps controversées, ces recherches sont aujourd'hui au fondement de la microéconomie et même de la démo-économie (relatif à la population, plutôt dans ses aspects démographiques, et à l'économie).
Qu’est-ce que le capital humain ?
C’est l’ensemble des capacités productrices d’un individu, intellectuelles et professionnelles, que ce soit ses savoirs (connaissances techniques), ses savoirs-faire ou ses savoirs-être Ainsi, il peut s’acquérir (notamment par l’éducation), se préserver et se développer (formations continues, attention portée à la santé de l’individu au titre de son capital santé). Il constitue ainsi des capacités permettant de lui assurer des revenus monétaires futurs.
Développé pour la première fois en 1961, par l’économiste américain Schultz a été également été développé par Friedman, avant que Becker le développe à partir de 1965 et le vulgarise. Des chercheurs en gestion comme Flamholtz et Lacey, dès 1980, ou plus tard Lepak et Snell, contribuent alors à la diffusion de la théorie et à son utilisation pratique.
La théorie de « capital humain » est un courant néolibéral, qui applique les méthodes de l’analyse microéconomique aux différents choix individuels. Elle considère que toute activité humaine est le fruit d’un calcul rationnel pesant les