Liauisons dangereuses
Les liaisons dangereuses écrites par C. de Laclos ont été publié en 1782 de manière clandestine. Le libertinage auquel les personnages principaux se livrent heurtait la morale de l’époque ainsi que les défenseurs de bonnes mœurs. La lettre 175 prend la forme d’un dénouement proche d’un épilogue. En effet, elle ne clôture pas seulement le roman mais elle informe le lecteur des différents éléments qui scellent le sort des personnages restant encore en vue.
I La disgrâce de la marquise dont la chute est à présent consommé * La disgrâce de la marquise est globale : rien ne lui est épargné.
Elle est défigurée par la petite vérole.
Elle perd un procès et une partie de sa fortune : cela démontre qu’elle a perdu de son influence sur les décisions de justice rendues et qu’elle subit l’humiliation publique.
Elle est contrainte à l’exil ce qui représente une forme de bannissement ou rejet social
Mme de Merteuil, ici, perd tout son honneur et se couvre de honte face à la société. Ces motifs de disgrâce ont un point commun : la marginalisation sociale sous toutes ses formes. La bonne société ne le reconnait plus comme lui appartenant * « Son âme était sur sa figure » : cette phrase prononcée par le marquis fait écho à la rumeur publique. Cet accent de cynisme relève d’un trait de mordant qui, ici, tourne en dérision Mme de Merteuil. En effet, la figure de rhétorique utilisée est marquée d’une certaine distancions ironique et d »une espèce de superposition de l’être et du paraître.
Métaphore (âme et figure): rapprochement de 2 éléments
Métonymie de l’âme : relation d’équivalence ne désigne pas l’âme en elle-même mais les fautes qui la noircissent. * Mme de Merteuil malgré l’accumulation des raisons de sa disgrâce, suscite un double sentiment auprès de ses ennemis : « l’indignation qu’elle mérite » et « la pitié qu’elle inspire ». Le double sentiment éprouvé par les ennemis de la marquise tient à deux principales raisons : * bien que les