Aurélia

par

La rêverie

Malheureux dans la réalité, l’auteur se réfugie dans ses rêves et son imagination pour  échapper à sa douleur. La rêverie occupe une place de choix dans notre corpus et concourt à lui conférer une dimension fantastique. Cette place se confirme dès l’ouverture de l’ouvrage : « Le rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort ; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l'instant précis où le moi, sous une autre forme, continue l’œuvre de l’existence ». L’auteur vit à travers le rêve et la quasi-totalité de l’intrigue se déroule dans son esprit : « Ici a commencé pour moi ce que j'appellerai l'épanchement du songe dans la vie réelle. » Plein d’amertume, il se cantonne dans son imaginaire dans le but d’échapper aux crises existentielles qui le déchirent.

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