Aurore

par

LIVRE TROISIÈME

Nietzsche dans ce troisième livre s’intéresse dans un premier temps à la culture et aux différentes cultures – il en profite pour mieux affirmer les caractéristiques de son homme idéal – et dans un second temps à la politique – qui est censée, justement, permettre à cet homme idéal de se déployer. Dans la première série d’aphorismes, Nietzsche affirme ce qu’il n’avait pas dit explicitement lors de son histoire de la morale dans le premier livre : « les petites actions divergentes ont plus de valeur » que les actions morales ! Nietzsche s’en prend à l’institution du mariage. Il la trouve archaïque, infidèle à ce qu’est l’homme et l’amour, et souhaiterait mettre en place un nouvel idéal. Il constate et déplore que son époque soit dépourvue de philosophie. Il détermine ce qui ne va pas dans sa société : ses mœurs sont mauvaises et ne permettent pas à ceux qui devraient en être les piliers – c’est-à-dire les hommes « indépendants, autonomes, sans préjugés » – de s’épanouir ; elle est organisée, au contraire, de manière à les étouffer.

            Pour ce qui est de la politique, Nietzsc

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