Fahrenheit 451

par

Mildred Montag

Son personnage incarne une existence vidée de sa substance, de sa chair, comme le symbolise la métaphore initiale de sa tentative de suicide, où deux sortes de plombiers viennent lui changer le sang pour la « sauver ». Elle mène une vie routinière et morne, de laquelle toute émotion véritable est exclue. Elle passe son temps devant d’immenses écrans accrochés aux murs de sa maison, sur lesquels défilent des personnages de programmes télévisuels avec lesquels elle interagit.

Son aspect physique même est le reflet de son existence insipide : mincie à force de régimes, cheveux « brûlés » par l’utilisation de produits chimiques, peau extrêmement blanche, voire javellisée.

Mildred est séparée de la réalité et ignore ses émotions véritables. Elle se distancie en permanence de sa vie conjugale en s’identifiant à « La Famille », cette série qu’elle regarde constamment et dans laquelle elle joue un rôle préconçu. 

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