L'Éthique

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Cinquième partie : De la puissance de l’entendement ou de la liberté de l’homme

La liberté chez Spinoza n’a rien du libre arbitre cartésien. Le déterminisme spinoziste, la nécessité n’est pas la contrainte, et n’empêche donc pas la liberté de l’homme, qui peut diriger ses désirs vers son accomplissement et donc la joie selon la connaissance adéquate.

Lorsqu’une affection trouble l’âme, il faut séparer l’affection de la cause qui la produit afin de l’unir à d’autres idées, et ce de sorte que les sentiments d’amour ou de haine qui s’adressaient à des objets extérieurs disparaissent. Il s’agit donc de viser un calme contemplatif. La séparation de l’idée de sa cause extérieure se fait par la prise de conscience que l’enchaînement des causes nécessaires mène à Dieu, unique cause réelle. Les idées de l’âme sont ainsi ramenées à Dieu, leur propre cause, la cause de l’âme, la capacité d’agir de l’homme et donc sa liberté. Et l’idée de Dieu ne peut causer que le bonheur.

La liberté telle que la conçoit Spinoza permet à l’homme d’atteindre une forme d’éternité, en accédant à une connaissance sub specie aeternitatis, c’est-à-dire qui permet

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