L'Éthique

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Troisième partie : De l’origine et de la nature des passions (ou affections)

Spinoza décortique davantage l’être humain via une analyse détaillée pour démontrer comment il est une partie de Dieu. Ce postulat tend à prouver de fait que l’être humain ne jouirait d’aucune liberté ; les comportements, les idées et les désirs de l’être humain ne sont qu’un maillon dans la chaîne infinie de la causalité de Dieu : « L’esprit est déterminé à vouloir ceci ou cela par une cause qui est également déterminée par un autre, et ce à nouveau par une autre, et ainsi à l’infini ». La Nature agit en effet sur chacune de ses extensions de manière uniforme, et chacune des actions de ces extensions sont de fait déterminées par un but qui se situe en dehors d’elles-mêmes. La liberté est donc une illusion qui repose sur une fausse conception de l’acte volontaire, sur l’ignorance des causes qui nous déterminent.

Spinoza définit en outre les affects humains – les passions – selon deux catégories : ceux à portée active et ceux à portée passive, soient ceux pour lesquels l’esprit agit et ceux pour lesquels l’esprit subit. Pour distinguer ces deux formes d’affects, Spinoz

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