La république

par

LIVRE I : CRITIQUE DES IDÉES ADMISES SUR LA JUSTICE

Introduction

Dans LaRépublique et à travers la voix de son maître Socrate, Platon vise à répondre à deux questions. « Que-ce que la justice ? » et « Pourquoi devrions-nous être justes ? ». Le Livre I met en place ces défis. Socrate s’engage à une conversation avec le vieux Céphale à la fête des Bendidies. Ils discutent sur les ennuis de la vieillesse. Le bien suprême que procure la fortune est de ne pas être tenté d’être malhonnête. Mais selon l’opinion de Céphale : la justice consiste-t-elle à « dire la vérité et payer ses dettes » ?

 

Critique des définitions courantes de la justice

Plusieurs définitions ont été attribuées à la justice par les philosophes de l’époque. Simonide, par généralisation de celle de Céphale insiste que juste est de « rendre à chacun ce qu’on lui doit ». Par amendement de la précédente, nous devons « faire du bien à ses amis et du mal à ses ennemis ». Les critiques qui se font ainsi des définitions sont :

1re critique (analogie justice/art) : toutes les techniques sont plus utiles que la justice.

2e critique (analogie justice/art) : l’homme qui sait être juste sait aussi être le plus injuste.

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