Le Horla

par

La dimension fantastique de l’œuvre, plurielle et innovante

Maupassant n’est pas seulement un maître du réalisme. Il fut également un écrivain dont les œuvres contiennent une grande part de fantastique. Le fantastique, c’est ce genre qui voit interférer deux sphères : celle de l’irrationnel et celle du réalisme du quotidien. C’est de cette rencontre que naquirent nombre de nouvelles ou contes de Maupassant, parmi lesquelles on peut citer La Peur, Lui ?, La Main, ou Qui sait ?Le Horla offre au lecteur une facette brillante du talent de Maupassant qui savait faire naître une angoisse insidieuse chez son lecteur, talent qui le hisse parmi les grands auteurs fantastiques de langue française.

Dans Le Horla, le fantastique naît de l’apparition d’une présence inexpliquée et invisible dans le quotidien d’un paisible protagoniste. Le malaise diffus qu’il ressent et qu’il prend d’abord pour quelque fièvre nerveuse se mue vite en cauchemar : les nuits du narrateur deviennent si horribles que l’idée même de sommeil devient insupportable : « j’attends le sommeil comme on attendrait le bourreau », écrit-il. Et pour cause : c’est un enfer qui l’attend, une présence est là, ta

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