Le Journal d'une femme de chambre

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Illustration pathétique de la classe bourgeoise

Les Lanlaire : même leur nom de famille est grotesque. Ils justifient leur fortune injustifiable par les investissements de leurs parents. Mais comme le dit Célestine qui aurait tout vu et tout entendu – ils auraient peut-être commis le pire. Les bourgeois sont présentés sous leur pire jour, des hommes pervers et infidèles aux femmes amorales et vénales. Les exemples sont nombreux, tout le roman semble à ce point de vue être une suite d’études de cas de la décadence morale et sexuelle de ceux que le rang social couvre d’une présomption systématique de bonne mœurs.

Citons le cas de madame de Tarves qui rentre des réunions de ses œuvres de charité, de ses sociétés de bienfaisance ou de ses comités religieux avec les « dessous défaits, le corps tout imprégné d’une odeur qui n’était pas la sienne ».

Le thème de la fausseté de la bourgeoisie est partout présent dans l’œuvre. Les personnages dépeints n’ont de noble que l’apparence qu’ils présentent à leurs semblables. Le fait qu’ils négligent de montrer une image plus digne à leurs serviteurs témoigne subtilement du manque d’égar

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